Collègues, diplômés et professionnels du milieu journalistique étaient présents lors de la cérémonie du 50e anniversaire du certificat en journalisme afin de célébrer le parcours professionnel du chargé de cours Marc Laurendeau. La FEP a également souligné son « implication exemplaire » au sein de la Faculté, où il enseigne depuis 28 ans.
C’est lors de la deuxième moitié de l’événement que le doyen de la FEP, Michel Janosz, a formellement honoré M. Laurendeau en lui remettant la médaille, mettant en avant « non seulement ses accomplissements exceptionnels dans la formation dans le domaine du journalisme, mais également son dévouement envers l’éthique et l’intégrité journalistique. »
Au moment de sa distinction, le chargé de cours en a profité pour faire les louanges de la relève journalistique, alors que le paysage médiatique vit une période de mutations importantes. « Alors que montent en influence les intelligences artificielles, on peut être rassurés de voir une alternative : l’intelligence réelle, celle de la relève journalistique, a-t-il déclaré, non sans une pointe d’émotion. Je suis convaincu en vous voyant tous et toutes ici ce soir que tout ce temps et ces efforts en valaient vraiment la peine. »
Plusieurs membres de la communauté étudiante et du milieu professionnel se sont empressés de féliciter M. Laurendeau après la remise du prix, se prenant en photo à ses côtés pour immortaliser ce moment de fierté et de commémoration.
L’avenir du journalisme
Un panel portant sur les nouveaux défis et enjeux liés à la profession de journaliste a précédé la remise de la médaille facultaire. La discussion, animée et modérée par la journaliste et chargée de cours à la FEP Marie-Ève Martel, a réuni le vice-président de l’information et éditeur adjoint à La Presse, François Cardinal, le chef d’antenne à Radio-Canada, Christian Latreille, la journaliste judiciaire au Devoir Stéphanie Marin et le journaliste aux affaires judiciaires au Journal de Montréal Michaël Nguyen.
Parmi les enjeux mentionnés, notamment le virage numérique de la nouvelle, l’arrivée de l’intelligence artificielle et la montée de la désinformation, M. Cardinal a souligné le penchant que certains journalistes ont à approcher la profession de manière militante. « C’est une tendance qui laisse croire que le journalisme est la place où l’on va si l’on veut changer le monde, mais le journalisme témoigne du monde, a-t-il rappelé. Les activistes peuvent essayer de changer le monde, mais les médias se doivent de conserver cet aspect impartial. »
Mme Martin et M. Latreille ont clôturé la discussion en encourageant les journalistes de la relève à persévérer dans le milieu et à ne pas hésiter à diversifier leurs centres d’intérêt, qu’ils évoluent dans la presse écrite, la radio, la télévision ou encore le Web. Le public a ensuite été invité à prendre la parole et à poser ses questions aux panélistes avant de laisser place aux festivités.