La directrice artistique, Jacinthe Gilbert, décrit la pièce comme un mélange entre une comédie et un drame. « Ça raconte l’histoire d’un auteur en peine d’amour qui vient de se faire laisser par sa copine, détaille-t-elle. On pourrait penser que ça va être lourd, mais il décide pour essayer de la reconquérir de devenir plombier, car elle n’aimait pas son ancien emploi. »
La pièce retrace la relation entre le personnage principal et son ex, notamment à l’aide de flashbacks. « C’est vraiment teinté d’humour noir », ajoute Mme Gilbert.
Tirée d’un roman, la pièce a demandé un travail d’adaptation conséquent, selon la directrice artistique. « C’était plutôt des difficultés au niveau de l’intériorité du personnage principal, explique-t-elle. On ne voulait pas que ça sonne trop littéraire, mais on souhaitait quand même avoir accès à cette intériorité-là. » Elle complète en indiquant qu’il a également fallu choisir les moments forts du roman d’environ 300 pages.
Le collectif revient pour une quatrième année au festival Fringe, un espace de liberté appréciable pour Mme Gilbert. « C’est vraiment un festival qui nous laisse carte blanche », se réjouit-elle. La direction souhaite aussi garder des prix accessibles pour les spectateurs.
« On aurait pu le faire dans le cadre d’une résidence, mais avoir la chance de jouer à la Chapelle, c’est une très belle expérience. » Théâtre Omnivore voit ainsi le Fringe comme une belle occasion de tester une pièce auprès du public.
15 et 17 juin 2018
Salle 10 – La Chapelle, 3700 Saint-Dominique
Prix : 10 $ admission général 8 $ prix étudiant