« Au départ, on n’avait que des étudiants de HEC », témoigne le président du comité organisateur Homnisium, Edgar Ginglinger. Profitant du mouvement d’emballement qui entoure le phénomène d’éloquence dans les grandes écoles, l’étudiant raconte avoir lancé le projet il y a trois ans. « Ça a pris de plus en plus d’ampleur, donc on a décidé d’ouvrir le concours aux autres universités, poursuit-il. On a des personnes qui sont venues de Laval, de l’UdeM, de Poly, et même de Concordia. Elles étaient une quarantaine à postuler cette année. »
Improviser sa préparation
Le comité Homnisium de HEC a pour mission d’améliorer les relations interpersonnelles des étudiants, indique Edgar. « L’objectif de notre association est d’essayer d’apprendre à bien s’exprimer à l’oral, de comprendre le non verbal et de voir comment l’utiliser », précise-t-il.
Organisé par les étudiants, le concours a d’abord proposé des sujets ouverts, comportant des phrases sur lesquelles disserter. Les phases finales ont ensuite adopté une forme de débat où chaque participant a dû procéder à un tirage au sort avant l’épreuve, afin de désigner s’il défendait le « pour » ou le « contre ». « Les candidats sont prévenus des sujets 5 jours à l’avance, détaille Edgar. Mais pour rajouter du jeu d’improvisation, le comité ou le public sont souvent concertés pour annoncer au participant un mot qu’il devra placer dans le discours. »
Les six finalistes
Le président d’Homnisium explique que les six finalistes bénéficieront d’un passage de sept minutes pour convaincre l’amphithéâtre et le jury, composé de professeurs d’arts oratoires, d’avocats et de journalistes. L’évènement, auquel il est possible d’assister pour trois dollars, se tiendra le 26 novembre à HEC Montréal.
