Hausse des droits de scolarité en Alberta pour les étudiants étrangers

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Par Mylène Gagnon
jeudi 8 février 2018
Hausse des droits de scolarité en Alberta pour les étudiants étrangers
Le Conseil des étudiants universitaires de l'Alberta représente la communauté étudiante de l'Université d'Alberta (ci-dessus), de l'Université de Calgary, de l'Université de Lethbridge, l'Université McEwan et l'Université Mount Royal. (Photo: Flickr.com | IQRemix)
Le Conseil des étudiants universitaires de l'Alberta représente la communauté étudiante de l'Université d'Alberta (ci-dessus), de l'Université de Calgary, de l'Université de Lethbridge, l'Université McEwan et l'Université Mount Royal. (Photo: Flickr.com | IQRemix)
Il faut geler les droits de scolarité des étudiants internationaux, soutient le Conseil des étudiants universitaires de l’Alberta. Il déplore « l’exploitation financière » dont sont victimes ces étudiants.

Un rapport publié fin janvier conclut que, depuis 2010, les droits de scolarité des étudiants étrangers en Alberta ont connu une hausse de 17 %. En comparaison, ceux des étudiants albertains ont augmenté de 4,4 %. Ainsi, un étudiant albertain dans un programme d’arts et d’humanité de 1er cycle paie 5 300 $ par semestre, tandis qu’un étudiant étranger doit débourser plus de 20 300 $.

Le président du Conseil des étudiants universitaires en Alberta, Reed Larsen, a affirmé à Radio-Canada que le véritable coût de la vie dans cette province n’est pas présenté aux étudiants de façon claire. « Ils se sentent trahis lorsqu’ils constatent que les droits de scolarité augmentent d’année en année », déclare-t-il.

Tout comme le Conseil, il espère que les droits de scolarité seront gelés, comme c’est le cas pour les étudiants albertains.

Au Québec, les Québécois doivent payer approximativement 1 600 $ par trimestre, tandis que les étudiants internationaux inscrits en sciences humaines et sociales doivent débourser environ 8 600 $. Le bureau des étudiants internationaux de l’UdeM affirme qu’il est prudent de prévoir des augmentations de l’ordre de 5 % par année.