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Guy Breton à la sortie de son allocution dans le Hall d'honneur. (Crédit photo : Pascal Dumont)

Guy Breton quittera-t-il la CREPUQ ?

La Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) est aux prises avec des conflits internes depuis la fin du Sommet sur l’enseignement supérieur. Après le départ de la CREPUQ du recteur de l’Université Laval, Denis Brière, c’est au tour du recteur de l’UdeM, Guy Breton, de faire planer la menace de son retrait du regroupement.

Selon le Journal de Québec, les recteurs dissidents reprochent à la CREPUQ sa propension à uniformiser les problèmes de toutes les universités membres. Les universités à charte privée que sont l’UdeM et l’Université Laval ne veulent pas subir les conséquences liées à une mauvaise gestion des universités publiques comme l’UQAM, entre autres. Elles revendiquent leur autonomie qui, selon elles, est menacée par les réformes qui auraient lieu dans le financement des universités par le gouvernement du Québec.

L’argent est donc au cœur du conflit. Pour Guy Breton, la CREPUQ aurait dû appuyer l’idée de la modulation des frais de scolarité selon le coût des programmes d’étude, au lieu de s’y opposer, lors du Sommet sur l’enseignement supérieur. Le recteur de l’UdeM aurait également souhaité que les universités à charte privée disposent d’une autonomie qui leur permettrait de fixer à leur guise les droits de scolarité.

Si, comme l’Université Laval, l’UdeM se retire de la CREPUQ, cette dernière aura un manque à gagner de 1,6 M$. Guy Breton donne six mois à l’organisation pour réajuster son tir.

 

 

 

 Crédit photo: Pascal Dumont

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