C’est l’heure du midi. Vous ne voulez pas manger à la cantine et ne voulez pas non plus vous éloigner trop du campus, car l’hiver approche. Quartier Libre vous a concocté un guide de 20 restos pas chers proches de l’UdeM. Les incontournables selon nos critères : Boucherie de Paris et Dao Vien.
Boucherie de Paris, 5216, av. Gatineau
Coût: La spécialité de la place, c’est les sandwichs. Les prix varient entre 3 $ (au jambon) et 7 $ (au saumon fumé). Il y a possibilité d’ajouter des extras, dont du fromage suisse pour 0,50 $. Des petits plats cuisinés à réchauffer sont également offerts dans le réfrigérateur. Les prix varient entre 4 $ (gratin dauphinois) et 9 $ (goulash de boeuf).
Rapidité: Puisque c’est une sandwicherie sur le pouce, le service est extrêmement rapide. Vous aurez à peine le temps de vous promener dans l’endroit que le préposé aura terminé votre sandwich.
Qualité: Le sandwich au rôti de boeuf est excellent. Le pain baguette est très frais et la viande est bien assaisonnée. Pour ce qui est de la sauce, vous avez le choix entre deux classiques : la mayonnaise et la moutarde. Le mélange des deux est évidemment possible. Le tout est bien dosé.
Autres: La Boucherie de Paris est davantage une épicerie qu’un restaurant. La plupart des clients y vont pour acheter de la viande ou du fromage. Le décor est donc très restreint, ce qui est correct puisque personne ne peut manger sur place. (Olivier Boisvert-Magnen)
Dao vien, 5623, ch. de la Côte-des-neiges
Coût: Les mets sont abordables, débutant à 7,50 $ pour certains plats de vermicelles au boeuf, et plafonnant aux alentours de 13 $ pour les soupes-repas.
Rapidité: Il faut patienter entre 15 et 20 minutes pour recevoir les plats de vermicelles assaisonnés. Les soupes nécessitent un peu moins de préparation. Le service est simple et efficace, et une bonne clientèle alimente constamment la place.
Qualité: Le plat de vermicelles au boeuf est servi avec une salade de légumes et un rouleau impérial accompagné de sa sauce. Pas d’extravagance ici : la viande est posée sur les pâtes, et l’assiette, bien compartimentée. Le repas est délicieux, le boeuf, bien tendre, rehaussé d’un mélange d’épices goûteux. Les nouilles sont cuites à point, et le rouleau est croustillant à souhait.
Autres : Logé dans un sous-sol, le restaurant propose un décor simple : quelques bambous, des critiques élogieuses des grands quotidiens, des images du Vietnam et un grand miroir. Le tout dégage une impression de minimalisme rustique. (Olivier Simard-Hanley)
Entrevue avec la copropriétaire du Dao Vien, Le Thi
Quartier Libre : Quel est votre réaction par rapport à la présence du Dao Vien dans le top 3 des meilleurs restaurants proches de l’UdeM?
Le Thi : Nous sommes flattés d’avoir été choisi parmi les meilleurs restaurants proches de l’UdeM, étant donné le choix varié et considérable dans le quartier.
Q. L. : Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir ce restaurant ?
L. T. : Avant notre arrivée en 2003 au Québec, nous avions déjà tenu deux restaurants vietnamiens en France. En immigrant ici, mon mari ingénieur n’a pas pu trouver d’emploi après 10 mois de recherche. Nous avons eu la chance de tomber sur ce fabuleux restaurant Dao Vien en 2004, et c’est là que tout a commencé pour nous au Québec.
Q. L. : Comment décrivez-vous votre restaurant ?
L. T. : C’est un petit restaurant de type familial, convivial, qui a une belle histoire depuis plus de 20 ans. Il a tout d’abord crée sa réputation dans la communauté vietnamienne, mais maintenant, nous avons des clients de toute nationalité et de tout milieu. C’est génial! Nous gardons comme objectif d’offrir à notre clientèle des plats authentiques frais et santé sans utiliser d’additifs «trompeurs» pour rehausser le goût comme le glutamate monosodique.
MÉTHODOLOGIE DU GUIDE
Dix journalistes ont participé à la rédaction de ce guide. Ils ont dressé une liste non exhaustive d’une vingtaine de restaurants proches du campus. Ceux-ci devaient être abordables pour un budget d’environ 10 $. Les chaînes comme Subway, Arouch et St-Hubert ont été mises de côté.
Dans la semaine du 1er au 7 novembre, les journalistes ont essayé les restaurants, à raison d’un à quatre par personne. Ils les ont ensuite évalués selon quatre critères : le coût, la rapidité, la qualité et les facteurs externes comme la décoration et la courtoisie. Tous ces critères ont été pris en compte lors de la catégorisation des restaurants. Tous ont été testés entre 11h30 et 13 heures, ce qui correspond à l’heure de dîner d’une bonne partie des étudiants de l’UdeM.