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UQAM : une grève incomprise

Les étudiants de l’ancien programme du militant étudiant Gabriel Nadeau-Dubois ne décolèrent pas. Ces derniers sont en grève depuis le 7 janvier dernier pour soutenir le droit de leurs délégués à se référer à une Assemblée générale avant de prendre des décisions lors du comité de programme. La grève a déjà été reconduite le 14 janvier.

Ce comité permet à trois professeurs ainsi qu’à trois délégués étudiants de discuter de la gestion du programme, et de choisir les cours qui y seront donnés. Dans une lettre,  la professeure au Département d’histoire Janick Auberger souligne que les délégués étudiants sont aptes à prendre des décisions lors des réunions, sans avoir besoin de consulter tous les membres de leur association. Les enseignants craignent aussi de se retrouver devant une position déterminée d’avance.

Le bras de fer s’est envenimé lorsque la partie professorale a décidé de travailler directement avec la Faculté des sciences humaines de l’UQAM pour faire avancer le dossier rapidement. « Il est surréaliste et inacceptable qu’en raison d’une divergence de vues quant à la nature de la démocratie, la partie professorale se soit permis de poser le geste le plus antidémocratique qui soit à sa disposition, soit de tenir un [comité de programme] en l’absence de la partie étudiante », peut-on lire sur le site d’HCS.

Plusieurs médias ont relayé les événements, tout en condamnant explicitement la position étudiante dans le conflit. Cette mauvaise presse agace les représentants étudiants d’HCS, qui ont décidé de ne plus faire de commentaires tant que le conflit perdurera.

L’assemblée générale de cette semaine est cruciale quant à l’enlisement ou non du conflit interne d’HCS. 

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