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Les étudiants de l'UQAM lors de la grève du 21 novembre/photo : Courtoisie ABICEP

Grève étudiante à l’UQAM

« Nous sommes solidaires des 20 étudiants menacés d’expulsion, et dont le procès commence le 21 novembre, explique l’étudiante en communication, politique et société et coordonnatrice à l’externe de l’Association des baccalauréats interdisciplinaires du champ d’études politiques (ABICEP), Sarah Thibault. Le plus paradoxal, c’est que les étudiants sont menacés d’être expulsés pour avoir lutté contre d’autres expulsions au printemps 2015. » L’ABICEP, l’AECSSP, l’AEMSP et l’AEESPC-CIRI* demandent la levée des menaces d’expulsion, la réintégration des étudiants dans la communauté uqamienne, ainsi que la révision de la nouvelle politique disciplinaire de l’Université.

Les associations étudiantes dénoncent le fonctionnement arbitraire et le manque de transparence du nouveau comité de discipline de l’UQAM. Selon l’ABICEP, celui-ci ne respecte pas les droits et libertés les plus fondamentaux, comme l’accès à la preuve, le droit d’être représenté par un avocat, le droit de contre-interroger les témoins ou d’être jugé dans un délai raisonnable.

« La grève s’ajoute à une semaine complète de grève tenue par l’AEESPC-CIRI et l’ABICEP plus tôt cet automne, menée après la vague de menaces et de grèves au cours des deux dernières années », informe Sarah. Les menaces d’expulsion pour motifs politiques concernaient neuf étudiants en mars 2015 et quatre étudiants pendant l’été 2016. Les associations se réuniront le 28 novembre prochain afin de décider des prochaines actions de mobilisation visant à sensibiliser la communauté à ces problématiques.

 

*Association étudiante des cycles supérieurs de science politique (AECSSP) ; Association étudiante du module de science politique (AEMSP) ; Association des étudiants et étudiantes en sociologie du premier cycle et du certificat en immigration et relations interethniques (AEESPC-CIRI).

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