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Grâce à la pandémie, les Canadiens renouent avec la science

Une étude montre que depuis le début de la pandémie, et pour la première fois depuis 2018, les Canadiens sont moins sceptiques face à la science.

La recherche sur l’état de la science de 3 M s’intéresse à l’indice de confiance que les populations de plusieurs pays accordent à la science. À l’aide de deux sondages réalisés par Ipsos auprès de 1 000 Canadiens de plus de 18 ans avant et après le début de la pandémie (respectivement d’août à octobre 2019 et de juillet à août 2020), l’entreprise 3M dévoile que le pourcentage de Canadiens sceptiques sur la science a baissé, passant de 29 % à 21 %.

D’après les recherches, la moitié des Canadiens se disent plus enclins à promouvoir la science en raison de l’arrivée de la COVID-19, contre 25 % avant le début de la pandémie. Le virus n’a pas changé l’opinion de 45 % des sondés.

L’enquête révèle également que les avis divergent en fonction de la source d’information. Alors que 88 % des interrogés affirment croire un fait énoncé par un représentant du domaine scientifique, plus de la moitié d’entre eux se disent sceptiques quand la source d’information est un collègue (56 %), un ami ou un membre de la famille (53 %). Les politiciens et les publications sur les réseaux sociaux ne font également pas l’unanimité, avec respectivement 78 % et 87 % de sceptiques.

Chez les plus pessimistes des sondés, les chiffres récents dévoilent que 2 % d’entre eux estiment que la science n’est « pas du tout importante » pour la société de manière générale, et que 5 % croient qu’elle rendra leur vie plus difficile au cours des 10 prochaines années.


 

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