Culture

Photos : Romeo Mocafico

GéoArt 2019 : les adieux artistiques des géographes au Strathcona

« GéoArt offre l’opportunité aux participants de montrer que ce ne sont pas juste des géographes, mais aussi des étudiants avec une vie personnelle et une fibre artistique », explique la coorganisatrice de l’évènement et membre de l’Association des étudiants géographie de l’UdeM (AÉGUM) Eva Thévenin. Il a ainsi été proposé à l’ensemble des étudiants du Département de participer au concert et à l’exposition.

« L’essentiel de notre soirée est le show musical, précise Eva. On a une petite dizaine de géographes qui vont jouer ce soir. » À cela s’ajoute un atelier pictural ouvert à tous et des œuvres visuelles, avec notamment des aquarelles, des poèmes illustrés et des photographies. « Les géographes aiment voyager, donc nous avons pas mal de photos, ajoute l’étudiante. On a également fait un appel aux œuvres graphiques, même si cette année, nous n’en avons pas reçu beaucoup. »

Photo : Romeo Mocafico

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Clap de fin

« C’est génial de voir ce que vous faites, a lancé le professeur au Département de géographie Gabriel Fauveaud lors de son discours d’ouverture. Je vous invite à essayer de ne pas perdre ça avec le campus MIL. » La géographie sera l’un des domaines d’études qui s’installeront dans les nouveaux locaux du MIL à l’automne prochain. « On est tous contents et stressés de ce départ, et il faut profiter de ce moment-là pour souder encore plus les liens et se préparer ensemble à cette migration au-delà des frontières », plaisante-t-il, en faisant référence aux « frontières », thème de cette 24e édition de GéoArt.

Ce déménagement a également été soulevé par la coorganisatrice de l’évènement Valérie Giroux lors de son allocution. « Il est important de souligner que l’on va vivre le dernier moment de GéoArt au Strathcona, dit-elle. J’espère que le complexe MIL, avec ses grandes fenêtres, va être aussi chaleureux et pourra accueillir des évènements aussi artistiques. »

Photo : Romeo Mocafico

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Une vision partagée par Eva, qui sent un profond attachement de la communauté de géographes de l’UdeM à l’actuel bâtiment. « On a tous un petit lien particulier avec le bâtiment Strathcona, souligne-t-elle. C’est excentré du campus, au début, on est un peu réticent, mais on sent l’ambiance géographique quand on rentre ici. Pour l’instant, on se sent presque plus géographes du Département de géographie que de l’UdeM. »

L’étudiante estime toutefois que ce départ du chemin de la Côte-Sainte-Catherine pourrait permettre au Département de se rapprocher un peu plus des autres étudiants. « Le campus MIL n’est pas une mauvaise chose finalement, car c’est une occasion de s’intégrer encore plus au campus », considère Eva. Elle espère que cette proximité sera un moyen de réunir encore plus de monde lors de l’édition 2020.

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