« On a toujours utilisé des beatboxers dans nos arrangements, déclare la présidente du VOXUM et étudiante à la maîtrise en sciences biomédicales de l’UdeM, Mimosa Luigi. C’est une partie intégrante des arrangements a cappella. » Elle s’inquiète de ne toujours pas avoir réussi à recruter le moindre beatboxer pour cette saison. « Ceux de l’année passée ont fini leurs études, donc on est en recherche, poursuit-elle. On en a vraiment besoin cette année. »
Un membre nécessaire pour grandir
La présidente indique que le groupe voit son public augmenter depuis la saison passée. « Depuis l’année dernière, on commence à grossir, et on grossit aussi l’envergure de nos spectacles », détaille-t-elle, précisant que VOXUM s’est produit devant 284 personnes l’année dernière.
D’après Mimosa, cet engouement du public appelle à réaliser des concerts toujours plus complets. « Plus on grossit, plus on a de groupes, et donc, plus on a de numéros dans un même spectacle, résume-t-elle. Un beatboxer ne peut pas faire tous les numéros d’un show. Et c’est toujours plus intéressant d’avoir un beat en arrière lorsque le numéro devient complexe. »
Une tradition bien gardée
L’étudiante rappelle que son groupe ne joue qu’avec l’unique instrument qu’est la voix. « On est un peu des puristes, plaisante-t-elle. Ce qui nous distingue des autres groupes, c’est qu’on n’a aucun enregistrement dans nos spectacles. C’est notre fierté, et on aimerait rester comme ça. »
Pour elle, il est inenvisageable d’entamer cette saison avec une boîte à rythmes électronique. « Dans toute musique, on retrouve un beat en arrière, dit-elle. Pour nous, ce sera une voix, et elle est essentielle, car nous avons besoin de quelqu’un qui garde le rythme et qui évite d’avoir des temps morts. »
Le comité du VOXUM ne s’est pas encore réuni pour discuter des concerts à venir, mais la présidente assure toutefois que son équipe assurera un spectacle de Noël et le traditionnel show de fin d’année.