Avec les groupes rock Ponctuation et Solids, les trois artistes suivants sont en nomination pour le «Nouvel artiste au plus grand potentiel » lors du Gala alternatif de la musique indépendante du Québec (GAMIQ) du 11 novembre prochain.
Les soeurs Boulay
La dernière année a été très chargée pour les soeurs Boulay. Le groupe folk est sorti vainqueur du concours de la relève québécoise, Les Francouvertes, et a joué partout au Québec cet été. Leur dur labeur a porté ses fruits, comme le montrent leurs deux nominations au GAMIQ.
«Notre gérant ne nous avait même pas dit que nous étions sélectionnées pour nous réserver la surprise. Nous sommes allées à la conférence de presse du Gala pour le fun et on a vu nos nominations, on n’en revenait pas, raconte Stéphanie Boulay. En plus, nous n’avons même pas encore d’album et nous avons été sélectionnées pour le prix auteur-compositeur de l’année. C’est du jamais vu dans l’histoire du Gala! On prend ça comme un gros coup de pied dans le cul pour travailler encore plus fort sur notre musique.»
Kandle
L’artiste folk-blues Kandle fait classe à part dans cette catégorie. Son dernier maxi homonyme, paru l’an dernier, lui a permis de jouer au Festival Osheaga et l’a amené à tourner à travers l’Amérique du Nord et l’Europe. «J’ai enregistré cet album pour me prouver que j’étais capable de le faire. Je ne pouvais pas m’imaginer qu’il allait être reçu aussi positivement », explique-t-elle.
Avant sa nomination, la chanteuse anglophone admet qu’elle ne savait même pas que le GAMIQ existait. Elle s’excuse en expliquant qu’elle ne vient pas de Montréal. «Je ne me suis jamais autant sentie à la maison que depuis que j’ai déménagé ici, dit-elle. Je suis peut-être plus connue que les autres artistes dans ma catégorie, mais je mérite quand même de gagner. Je mérite de gagner tous les prix!» (rires)
Simon Kingsbury
Après avoir connu un succès d’estime avec ses groupes Le Roi Poisson et Lac Estion, Simon Kingsbury a décidé de se dédier entièrement à son nouveau projet solo folk/pop. «Ça a été une décision difficile à prendre, mais j’y trouve beaucoup de liberté artistique», confie le chanteur et musicien originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Fort d’une participation aux Francouvertes, Simon a vu plusieurs de ses chansons, comme «Sonner faux» et «T’es belle comme un coeur», faire bonne figure dans les radios communautaires et universitaires. «C’est sûr que je vois cela comme une grande tape dans le dos. C’est rassurant de voir que tu n’es pas dans ta bulle et que d’autres personnes tripent vraiment sur ce que tu fais. C’est encore plus motivant pour le prochain album, qui devrait paraître l’an prochain», explique Simon.
GAMIQ 2012
11 novembre, 20h
Théâtre Plaza, 6505, rue Saint-Hubert
