Campus

Des étudiants de l’UdeM ont récemment manifesté leur opposition sur les réseaux sociaux à l’amendement du sénateur canadien Don Plett au projet de loi C-279 qui obligeraitles femmes trans à utiliser les vestiaires et salles de bains destinés aux hommes et les hommes trans à utiliser les espaces réservés aux femmes.

Gain pour les étudiants trans

« C’est un pas important vers l’intégration des personnes trans », déclare la porte-parole du Groupe d’action trans et candidate à la maîtrise en histoire, Caroline Trottier-Gascon.

Selon cette dernière, il n’y aurait toujours pas de développement concernant la transformation de certaines toilettes multiples genrées en toilettes multiples mixtes (une revendication du Groupe d’action trans). « Ça permettrait aux personnes trans de se sentir en sécurité, ça changerait leur expérience universitaire », explique la porte-parole. Rien n’aurait évolué non plus du côté de la reconnaissance des identités sur la carte étudiante.

Groupe d’action… trans ou transsexuel ?

Selon Caroline Trottier-Gascon, « transsexuel » est un mot qui exclurait les personnes ayant une identité sexuelle non binaire, c’est-à-dire qui ne s’identifient pas seulement en tant qu’homme ou femme. Le groupe étudiant préfère donc employer le terme « trans » pour être plus inclusif.

Partager cet article