Campus

Gain historique pour les personnes transsexuelles sur le campus

« Sur le campus, il existe présentement seulement trois endroits où les gens non-genrés ne se sentent pas mal à l’aise d’aller »,
affirme celle qui a eu l’initiative de la proposition, la porte-parole du groupe et étudiante en histoire, Caroline Trottier Gascon.

Le comité a proposé en mars dernier des demandes qui semblent avoir été bien accueillies au vice-rectorat des affaires étudiantes. « La vice-rectrice a dit “quelle bonne idée !” », rapporte Caroline.

L’administration a ensuite communiqué avec la direction des immeubles, qui gère la mise en application de l’affichage des toilettes, pour proposer la
nouvelle politique. « On ne vise que les toilettes individuelles », souligne l’étudiante.

Une demande semblable a été envoyée au campus Outremont, où la réception a été différente. « On m’a répondu que les toilettes étaient une affaire étudiante et qu’il fallait que je m’adresse à la FAÉCUM », relate-t-elle.

Des pourparlers sont aussi en cours afin de permettre l’utilisation du nom d’usage des personnes trans sur la prochaine version de Synchro.« J’espère que les modifications seront ap­portées avant la prochaine période d’admission, affirme Caroline. Il sera ainsi tout de suite possible de s’inscrire à l’UdeM sous le nom d’usage. » Des mesures d’accommodements semblables sont offertes aux
Universités McGill et Concordia.

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