Gain de cause pour les employés de l’UQAM

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Par Thomas Martin
mardi 26 septembre 2017
Gain de cause pour les employés de l’UQAM
La conférence aura lieu dans un des locaux de l'UQAM. (Photo: Wikimedia Commons | Jean Gagnon)
La conférence aura lieu dans un des locaux de l'UQAM. (Photo: Wikimedia Commons | Jean Gagnon)
Le Syndicat des employées et employés de l'UQAM a remporté son procès qui l'opposait à son employeur au sujet de la méthode de calcul des versements des ajustements d’équité salariale. L’UQAM a été sommée de verser rétroactivement des sommes à plusieurs employés, dont une grande partie dans des secteurs à prédominance féminine.

Selon la coordonnatrice du service de l’évaluation des emplois au SCFP (Syndicat canadien de la fonction publique), Édith Cardin, c’est une victoire significative pour les employés, mais également pour les femmes. « Pour nous, c’est une grande victoire pour les femmes, parce que l’université, l’UQAM, est une entreprise de gauche, une maison d’enseignement qui [promeut] des valeurs […], a-t-elle indiquée. Et, tout à coup, elle ne veut pas payer le salaire des femmes équitablement… Alors effectivement, c’est une grande, grande, grande victoire. »

La décision du Tribunal administratif du travail (TAT) permettra aux employés visés de recevoir l’ajustement qui leur est dû, même si ceux-ci n’occupent plus le même poste ou ne travaillent plus à l’université.

Le problème a surgi en 2004, alors que la méthode employée par l’UQAM pour le calcul des paiements des salaires réduisait le montant que recevaient certains employés pour les années 2004 et 2005, contrairement à ce qui avait été convenu lors du renouvellement de la convention collective qui prévoyait, quant à elle, une augmentation. Le syndicat a donc décidé de porter plainte contre l’université.

À ce jour, la directrice des relations de presse de l’UQAM, Jenny Desrochers, n’a précisé ni le nombre d’employés touchés par cet ajustement, ni la somme totale à verser.