Frais de scolarité des Français : Une entente à venir

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Par Sonia Boujamaa
vendredi 7 novembre 2014
Frais de scolarité des Français : Une entente à venir
François Hollande peu avant son élection en 2012.
Crédit photo : flickr.com/partisocialiste
François Hollande peu avant son élection en 2012.
Crédit photo : flickr.com/partisocialiste
Le président français, François Hollande, en visite au Québec, s’est exprimé mardi dernier au sujet de l’entente franco-québécoise en matière d’enseignement supérieur. Philippe Couillard et le président français se sont entendus sur les principes d’un « traitement spécifique » pour les étudiants français qui fréquentent les institutions québécoises.

Philippe Couillard a exprimé, il y a quelques mois, son intention d’augmenter les frais de scolarité des étudiants français. Le Québec, qui doit composer avec un difficile retour à l’équilibre budgétaire, voudrait imposer aux Français les mêmes frais que les étudiants des autres provinces canadiennes, ce qui triplerait leur facture, la faisant passer de 2 300 $ par année en moyenne à 6 300 $.

Lors d’une allocution prononcée devant les élus de l’Assemblée nationale mardi, le président Hollande a plaidé pour le maintien des privilèges dont bénéficient les étudiants de l’Hexagone venus étudier au Québec. « Je souhaite aussi que les accords qui ont été passés entre les universités en France et au Québec puissent demeurer et puissent même être multipliés, a-t-il déclaré. C’est un sujet dont j’ai longuement parlé au premier ministre. Je sais combien les difficultés budgétaires, ici comme ailleurs, obligent à faire des choix, faut-il qu’ils soient bons. C’est toute la difficulté de l’entreprise dans laquelle nous sommes engagés. »

Les deux hommes ont exposé leur point de vue sur cette situation. M. Couillard a évoqué la possibilité de finaliser cette entente au cours des prochaines semaines ou des prochains mois. Les étudiants français connaîtront donc leur sort dans les mois à venir.