Le certificat permettra aux étudiants d’acquérir une méthodologie et une discipline de travail de plus en plus exigées. « Le travail d’un enquêteur est un travail du savoir, résume la conseillère en développement et en évaluation de programme à la FEP, Isabelle Piette. Il va chercher l’information, il se pose des questions sur une information factuelle, la valide. Il faut qu’il reconstruise une chaîne d’évènements, construire, valider et invalider des hypothèses. C’est pareil comme un travail de mémoire [de maîtrise]. » Même son de cloche pour Mme Cusson, qui précise que la rigueur, le jugement critique et les connaissances sont des atouts indispensables pour les enquêteurs.
Même son de cloche pour la responsable de programme Fabienne Cusson, qui précise que la rigueur, le jugement critique et les connaissances sont des atouts indispensables pour les enquêteurs. Selon elle, l’objectif du certificat est de former plus d’enquêteurs spécialisés et d’uniformiser leur formation. « [Ceux] déjà en poste manquent souvent de formation et doivent le plus souvent se contenter d’apprendre » sur le tas » », explique-t-elle.
Cet avis coïncide avec les constatations qu’a établies Mme Piette. Celle-ci a recensé une centaine d’offres d’emploi et a rencontré une vingtaine d’acteurs des milieux concernés par ce manque dans le cadre d’une étude menée entre novembre 2016 et juin 2017.
Les membres de la commission des études de l’UdeM ont officiellement approuvé le projet de programme le 20 février dernier. Le certificat a été développé grâce à une collaboration entre la FEP, l’École de criminologie de l’UdeM, la Faculté de droit de l’UdeM, Polytechnique Montréal et l’Association professionnelle des enquêteurs privés du Québec (APEPQ). La FEP devrait annoncer le début des inscriptions prochainement.
La formation sera ouverte à tous. Une séance d’information aura lieu le 7 mai à 18 h, au local 104 du pavillon 3744, rue Jean-Brillant.