Les cours ont pu reprendre jeudi 17 mai au matin à l’université. Une reprise sans véritable résolution du conflit et avec des professeurs et étudiants sans garanties pour la suite des événements. « C’est cacophonique, parce qu’on doit se débrouiller seul, sans savoir vraiment ce qu’on a le droit de faire », déplore le directeur du département d’anatomie, Gilles Bronchti.
Dès le début de semaine dernière, Mme David avait décidé de ne pas réitérer sa confiance envers la direction de l’université quant à la gestion de ce conflit. « Après de nombreux essais infructueux visant à trouver une issue pour assurer une meilleure sérénité dans les négociations, et ce, jusqu’en toute fin d’après-midi aujourd’hui. Je me vois donc dans l’obligation d’informer ceux et celles qui ont décrété ce lock-out qu’ils ne peuvent plus compter sur ma confiance », a-t-elle déclaré jeudi 17 mai.
La ministre est contrariée de voir que l’ultimatum pour une résolution du problème, lancée 48 heures auparavant, n’a pas été respecté. A contrario, la direction a déclaré que la responsabilité revenait à l’autre camp. « J’ai offert à M. Briski [le président du syndicat des professeurs] la clé permettant de lever le lock-out », a expliqué le recteur de l’UQTR, Daniel McMahon.
Les négociations continuent entre les différentes parties, notamment sur les modalités du protocole de retour au travail des enseignants.