Lors d’une assemblée générale spéciale lundi soir, les chargé(e)s de cours de l’Université de Sherbrooke ont voté par une très nette majorité en faveur de l’entente de principe telle qu’intervenue entre la partie patronale, l’Université de Sherbrooke et le syndicat des chargé(e)s de cours de l’Université.
« L’assemblée a clairement montré que les membres du SCCCUS acceptent l’entente, affirme le premier vice-président du SCCCUS, René Paquin. Nous sommes dans un contexte d’idéologie de l’austérité qui porte un coup à l’éducation supérieure, mais, nous, on pense à l’avenir de la profession et à la qualité de l’enseignement. »
Les chargés de cours de l’Université de Sherbrooke ont obtenu des gains importants, notamment par rapport à leur représentation dans les assemblées départementales, auxquelles ils n’avaient pas accès. « La convention était échue depuis le printemps 2011 et n’était donc plus d’actualité avec le monde universitaire, affirme René Paquin. Nous demandions l’équité et rien de moins. »
Le SCCCUS regroupe 2500 chargés de cours. L’approbation de l’entente de principe met fin à plus de 13 mois de négociation et à une grève générale illimitée qui n’aura duré que quelques heures. Selon le René Paquin, la grève a permis aux négociations d’évoluer très rapidement.
