Avant de plonger dans la torpeur de votre bibliothèque, pourquoi ne pas sortir de Montréal en vélo pour aller voir du vert ? Se faire des fesses d’enfer tout en profitant du grand air, et peut-être même cueillir une pomme au passage: n’est-ce pas le programme d’une fin de semaine céleste? Suffit de balayer des yeux une carte pour voir que le parc d’Oka est à quelques coups de pédales de la métropole.
Première étape, réservez sur le site sepaq.com le terrain de votre choix. Selon votre préférence, deux options s’offrent à vous, pour une sortie à la fois économique, sportive, agréable et sociale.
Première option, vous partez à deux. Sur le site Internet, choisissez un emplacement pour une tente, qui vous coûte 47,17 $ (ajoutez 7,10 $ si vous voulez l’électricité). Si vous êtes du genre économe, un sac de pain, un pot de beurre de pinottes et du Kraft Dinner vous sustenteront pour moins de 15 $. Vous avez toutefois besoin d’un support à bagages et de sacoches de vélo, d’une petite tente, de sacs de couchage et de tapis de sol. Si vous n’êtes pas équipés du tout, empruntez. Si vous trouvez ça trop lourd, prenez la seconde option.
Deuxième option, vous partez à quatre. Vous réservez la tente Huttopia au camping d’Oka, qui contient deux chambres séparées et qui coûte 113 $ pour la nuit. Vous évitez ainsi de traîner votre maison dans vos bagages, mais n’oubliez pas tapis de sol et sacs de couchage. Pas besoin d’être un pro pour faire du cyclotourisme. Côté mécanique, trimbalez un «kit de réparation de crevaison » qui coûte entre 5 $ et 10 $ et qui inclut tout ce qu’il vous faut pour réparer une chambre à air. Si vous ne savez pas comment faire, allez voir sur YouTube. À ajouter : tiewrap pour tous les autres bris. N’oubliez pas votre casque, cela va sans dire.
Trois heures suffiront à vous rendre à Oka. Seulement 50 petits kilomètres vous attendent. Et la section Google maps vélo indique très clairement comment traverser la Rivière-des-Prairies, puis celle des Mille-Îles, pour ensuite continuer vers le sud-ouest jusqu’à Oka. Une fois là-bas,canots, bières, sentiers… à vous de voir.
Ce n’est plus le temps des Perséïdes, mais avec de la chance, peut-être qu’il reste quelques poussières de météorites pour que vous puissiez faire un voeu.