Faire une différence au-delà des bancs d’école

Le Fonds étudiant pour la défense juridique des animaux (FEDJA) de l’Université de Montréal fait beaucoup parler de lui. Il a effectivement lancé, en début d’année, une pétition pour mettre fin au piégeage, une pratique que le groupe étudiant à son origine qualifie de «cruelle» et d’«archaïque».

Au cours d’une promenade dans les environs de son chalet avec son chien Che, le chargé de cours en droit à l’UdeM Frédéric Bérard est bouleversé lorsque son compagnon canin est très grièvement blessé par un piège à mâchoire. En collaboration avec l’avocat de formation, le FEDJA appelle d’abord au boycottage des détaillants SAIL, Latulippe et Canac, qui vendent des pièges animaux au moment du lancement de sa campagne. Les défenseur·euse·s des droits animaliers lancent également une pétition contre ces mêmes entreprises, dans laquelle ils et elles demandent la fin de la vente de pièges.

Résultat : plus de 4000 signatures recueillies en moins de trois mois et, depuis février dernier, SAIL bannit la vente de pièges dans ses succursales, comme le relate la journaliste Marie-Ève Martel de La Presse canadienne. Le regroupement étudiant «n’écarte toutefois pas l’idée d’étendre son mouvement de boycottage à de plus petites boutiques de chasse et pêche ni de porter sa pétition à l’Assemblée nationale», précise-t-elle.

Yassine Kassis : un parcours remarquable

_{Yassine Kassis, libéro pour l’équipe de Volleyball masculin des Carabins et étudiant à la maitrise en informatique au Mila. Crédit photo: site Web des Carabins}

Les étudiant·e·s en droit ne sont pas les seul·e·s udemien·ne·s dont l’impact est reconnu au-delà du campus de l’Université. Le Journal Métro a consacré un article au parcours sportif remarquable de Yassine Kassis, libéro de l’équipe de volleyball masculin de l’UdeM. 

Nommé athlète par excellence du volleyball masculin québécois et meilleur joueur à sa position pour la quatrième saison de suite sur l’équipe d’étoiles du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), l’étudiant tunisien met fin à sa carrière sportive et tourne le dos, malgré lui, aux Jeux olympiques de Paris. Étudiant en deuxième année à la maîtrise en informatique à l’Institut québécois d’intelligence artificielle (Mila), le libéro prend sa retraite pour assurer sa demande de résidence permanente et ainsi rester au Québec. Le volleyball restera toutefois inévitablement près de lui, puisqu’il lancera prochainement «son entreprise en intelligence artificielle qui offrira aux équipes de volleyball des analyses sur l’efficacité de leurs joueurs», rapporte Métro.