Faire face aux défis d’avenir

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Par Enrique Colindres
mercredi 13 janvier 2016
Faire face aux défis d'avenir
Courtoisie Udem
Courtoisie Udem
Le Vice-recteur au développement académique et à la transformation institutionnelle, Gérard Boismenu, dresse les défis entourant la transformation institutionnelle et clarifie l’échéancier entourant le « projet académique » de l’Université.

Quartier Libre : Quels seront les défis entourant la transformation institutionnelle en 2016 ?

Gérard Boismenu : La transformation institutionnelle n’est pas quelque chose d’isolé. Il faut la placer dans un contexte plus vaste. Notre établissement fait face à des défis qui ne sont pas unique à l’UdeM. Il y en trois principaux qui se rejoignent.

Le premier défi est la mondialisation car elle transforme complètement l’environnement concurrentiel dans lequel notre Université opère. La libre circulation des professeurs et des chercheurs est un aspect incontournable étant donné que le recrutement se fait dans une perspective mondiale. Dans ce contexte, il faut se demander quelle sera la spécificité de l’UdeM qui lui permettra de se démarquer dans le concert mondial des universités.

Le deuxième défi est au niveau de la recherche. Nous avons beaucoup plus parlé que réalisé en terme d’interdisciplinarité au fils des ans. Or, la connaissance se développe avant-tout lors du choc entre les disciplines. Il ne peut pas y avoir de mur étanche entre l’enseignement et la recherche universitaire. Nous ne pouvons pas former nos chercheurs en silos et ensuite leur demander de développer leur savoir de façon interconnectée.

Le troisième défi est le recrutement étudiant. La mobilité internationale des étudiants est significative. Nos étudiants ne se déplacent plus uniquement pour obtenir un doctorat, mais bien à tous les cycles universitaires. Le recrutement étudiant à l’étranger n’est pas à négliger non plus compte tenu de la diminution anticipée du nombre d’étudiants québécois au cours des prochaines années.Il faut pouvoir s’attaquer à ces trois défis sans plus tarder.

Q. L. : Que sera l’échéancier entourant le « projet académique » de l’UdeM?

G. B. : D’ici le mois de juin nous souhaitons revenir devant l’Assemblée universitaire pour dégager les grands principes de ce projet. Par contre, le plan d’action pour le mettre en oeuvre sera établi uniquement à l’automne 2016, ce qui sera mentionné, d’ailleurs, à l’Assemblée universitaire du 18 janvier prochain. Le « projet académique » n’est qu’un point de départ ; le point d’arrivée, lui, reste encore à établir.