Exposition hétéroclite
La galerie Le repaire des 100 talents accueille l’exposition Touski jusqu’au 28 février.
« Touski, comme lorsqu’on cuisine avec ce qui reste dans le frigo », proclament comme slogan de l’exposition les propriétaires de la galerie, Adeline et Luc Lamarre. Touski est une exposition collective de 30 artistes sans thème spécifique ni fil conducteur. Des peintures, gravures, photographies, sculptures et collages y sont présentés. Ces œuvres sont toutes plus originales les unes que les autres. Un artiste utilise par exemple des matières recyclées telles que des fourchettes en argent, des ressorts et une boîte de tabac cylindrique pour confectionner un skieur de 20 cm de hauteur.
C’est dans une ambiance intimiste que se déroule l’exposition. Chaque artiste dispose d’un espace rectangulaire de 90 cm par 120 cm pour leur exposition. « Ce qui est important pour nous, c’est de laisser une place aux artistes débutants », mentionne Mme Lamarre.
Au courant de l’année, la galerie Le repaire des 100 talents accueillera huit autres expositions.
Touski | Jusqu’au 28 février
Galerie Le repaire des 100 talents
5867, rue Saint-Hubert | Entrée gratuite
Mirage et Rehearsal
La maison de la culture du Plateau-Mont-Royal ouvre ses portes à l’événement Champs Libres, rencontres culturelles Estrie-Montréal jusqu’au 6 mars. La vidéaste Myriam Yates présentera deux œuvres réunies : Mirage et Rehearsal.
« Mirage et Rehearsal sont deux installations vidéo indépendantes l’une de l’autre », indique Mme Yates. Pour son œuvre Rehearsal, l’artiste choisit de filmer des athlètes du cirque en coulisse. « Rehearsal a été une commande pour le siège social du Cirque du Soleil et j’avais carte blanche sur l’angle d’approche », explique-t-elle. Les trapézistes sont dépourvus de costumes spectaculaires et ne portent aucun maquillage. L’accent est plutôt mis sur la concentration des athlètes, leur état psychologique et leur effort physique.
« Pour Mirage, je m’intéresse aux lieux urbains qui sont obsolètes ou en transition et qui ont un statut particulier, comme l’aéroport de Mirabel », indique Mme Yates. L’artiste crée et installe sur le toit d’une voiture un modèle réduit d’une architecture contemporaine qui se désagrège au gré du vent. « C’est un clin d’œil au démantèlement de l’aéroport de Mirabel », conclut l’artiste.
Myriam Yates est titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques et d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM.
Mirage et Rehearsal | Jusqu’au 6 mars Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal
465, avenue du Mont-Royal Est | Entrée gratuite
Eugénie Cliche artiste multidisciplinaire
La maison de la culture Côte-des-Neiges présente l’exposition L’île – Là où le feu prend jusqu’au 28 février. La diplômée d’une maîtrise en Beaux Arts de l’Université Concordia Eugénie Cliche y propose ses récentes œuvres sur support papier.
Le dessin, le fusain, la peinture sous toutes ses formes et la broderie se côtoient dans les œuvres d’Eugénie Cliche. Grâce à une trentaine de formats différents, l’artiste crée un trait d’union, un fil de réconciliation avec sa réalité. Cette exposition fait référence à un événement traumatique de sa vie qui a commencé sur une île et engendré ce travail. « Une œuvre est réussie quand elle arrive à émouvoir les gens », pense Mme Cliche.
Eugénie Cliche a fabriqué sa propre île en y déposant ses œuvres et ses états d’âme. Une comparaison est faite entre la sienne et Montréal, deux îles « vivantes, perturbées, amoureuses, tristes, heureuses et stridentes », selon l’artiste. « Je suis une existentialiste, dit Mme Cliche. J’ai une sensibilité pour le féminin et la broderie. Ma propre famille est une grande source d’inspiration. » C’est en s’inspirant de ses dernières expériences qu’elle a conçu sa propre île.
L’île – Là où le feu prend | Jusqu’au 28 février Maison de la culture de Côte-des-Neiges
5290, chemin de la Côte-des-Neiges | Entrée gratuite