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Ex-rectrice de McGill : 750 000 $ qui suscitent l’indignation

« De telles conditions de rémunération d’après-mandat, particulièrement dans le contexte actuel, nous apparaissent complètement indécentes, a indiqué la porte-parole du Parti québécois en matière d’enseignement supérieur, Véronique Hivon, au Devoir. Ce n’est rien pour favoriser la confiance à l’égard des administrations d’universités. »

Selon le quotidien, Mme Munroe-Blum a bénéficié d’un salaire de 358 000 $ à la suite de son mandat de principale et de vice-chancelière de l’Université McGill qui a pris fin à l’été 2013. Cette somme lui aurait été versée pour une année dite de « ressourcement » à l’Université Stanford en tant que chercheuse invitée. L’ex-rectrice aurait touché cette même année des avantages de 46 000 $ et des allocations de 38 000 $, toujours selon Le Devoir.

Après cette année passée à Stanford, Mme Munroe-Blum a finalement pris sa retraite et a bénéficié de l’équivalent d’une année de salaire.

Le bureau du ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Blais, a expliqué en entrevue au Devoir que, désormais, tout changement de rémunération ou de condition de travail des hauts dirigeants universitaires québécois devra obtenir l’aval du ministre.

En mai 2013, le Journal de Montréal révélait que Mme Munroe-Blum s’est fait rembourser 1,2 million de dollars de dépenses par l’Université McGill au cours de son mandat.

Mme Munroe-Blum a été à la tête de l’Université McGill de 2003 à 2013.

 

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