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« Étudier en région, c’est gagnant ! »

« L’avenir du Québec passe par la régionalisation des étudiants internationaux, a martelé le ministre de lImmigration, de la Francisation et de lIntégration, Jean Boulet, le 19 mai dernier au cours d’une conférence de presse. Nous avons un intérêt profond d’attirer et de retenir les étudiants étrangers dans toutes les régions francophones du Québec. »

Ainsi, les étudiant·e·s étranger·ère·s qui poursuivront leurs études en région bénéficieront d’une exemption des droits de scolarité supplémentaires et s’acquitteront donc, dès septembre 2023, du même montant que celui des étudiant·e·s québécois·e·s. 

Par exemple, la facture par session d’un·e étudiant·e international·e de premier cycle inscrit dans un programme à temps plein à l’Université de Rimouski, qui se chiffre encore aujourd’hui à 9 885,04 $ ne s’élèvera plus qu’à 1 706,59 $ grâce à cette réforme. 

Une décision conditionnée au domaine d’études

Cette exemption des droits de scolarité supplémentaires ou opération « main d’œuvre » ne s’appliquera toutefois qu’à certains domaines d’études : 

  • technologies de l’information
  • génie
  • santé et services sociaux
  • éducation, notamment le domaine de la petite enfance.

Un espoir de retenir les étudiant·e·s en région

« Quand tu viens étudier ici, tu découvres une communauté, tu adhères à des valeurs sociales et québécoises, tu te fais un chum, tu te fais une blonde, tu te fais un emploi, a décrit M. Boulet au cours de la conférence de presse. Je suis convaincu que ça va favoriser l’attraction. »

L’octroi de 80 millions de dollars pour attirer les étudiant·e·s étranger·ère·s en région vient avec un accompagnement personnalisé. « Toute le long du parcours, on va les aider à s’adapter, à trouver un logement, à se faire un réseau, à se préparer à un emploi », a énuméré le ministre.

Selon M. Boulet, cette opération « main-d’œuvre » touchera environ 2 850 étudiant·e·s.

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