Volume 20

(Crédit photo : instagram/Nana_lactiviste)

« Étudiants,Travailleurs : même combat »

Une manifestation pour la gratuité scolaire a eu lieu aujourd’hui dans le centre-ville de Montréal. Organisée par l’Association générale des étudiants du cégep du Vieux-Montréal (AGECVM),  la manifestation a débuté à la place Émilie-Gamelin à 13 h 30. Plus de 200 personnes y ont participé. Trois arrestations ciblées ont été faites pour méfaits et agressions armées. 

C’est dans le cadre de la Journée internationale de l’action pour l’éducation qu’une fois de plus l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) dont l’AGECVM est membre, a invité ses membres à marcher dans les rues de Montréal. Les manifestants militent pour la gratuité scolaire. 

Vers 14 h 15 sur Berri en direction nord, la manifestation a été déclarée illégale selon le règlement municipal P-6, car l’itinéraire n’a pas été communiqué au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Des manifestants habillés en noir ont alors commencé à jeter des pétards sur les policiers. 

Certaines réactions sur Twitter remettent en cause la tenue de telles manifestations encore aujourd’hui. « Faites le ménage…la farce a assez durée #manifencours….on devrait tous les embarqués….. Débarrassez le plancher… », commente Michel Lapointe. Le gouvernement péquiste de Pauline Marois a annulé la hausse des droits de scolarité au mois de septembre. D’autres se demandent quelles sont les réelles revendications des manifestants. « La #manifencours n’est pas anticapitaliste ou contre la brutalité policière ? Aucun lien avec la hausse non ? », commente Philippe Fortin sur Twitter.

Aux environs de 15 heures, les manifestants ont accroché des banderoles en soutien aux arrêtés durant la grève sur les bâtiments vide de l’îlot Voyageur. Peu après, une vingtaine de voitures du SPVM et cinq camions de l’antiémeute, selon des  témoignages sur Twitter, se sont rendus au niveau de l’îlot Voyageur pour procéder à des arrestations.

La manifestation s’est terminée vers 16 heures.

Les témoins et participants contestent l’utilisation de la force par le SPVM. Les arrestations se seraient faites violemment dans une foule pacifiste. Dans un communiqué, l’ASSÉ condamne les interventions policières qui ont eu lieu et dénonce la dérive immobilière dont l’îlot Voyageur est un des produits. 

Partager cet article