Quartier Libre : Quel bilan dresses-tu de ton mandat à titre de secrétaire général mais aussi de coordonnateur aux affaires externes auprès de la FAÉCUM ?
Nicolas Lavallée : On avait plusieurs grands projets à mener. La création d’une association nationale [NDLR : l’UEQ], par exemple, l’enquête sur la santé mentale [des étudiants] ou les Services aux étudiants. Ce sont de grands dossiers qu’on avait identifiés comme prioritaires et on les a bien menés.
Ultimement, la FAÉCUM a été en mesure d’obtenir un bon taux de participation au cours de l’année. En plus de ça, je suis fier de pouvoir dire qu’on a eu des gains intéressants au cours de l’année, dont le projet de loi 76 [NDLR : Loi modifiant l’organisation et la gouvernance du transport collectif dans la région métropolitaine de Montréal] et les 141 M$ qui ont été réinjectés en recherche pour les organismes subventionnaires fédéraux.
C’est aussi la fin de la véritable période d’austérité au niveau universitaire et en enseignement supérieur. Ça n’est pas un vrai réinvestissement mais le gouvernement arrête de couper, visiblement, même [s’il] n’investit pas autant qu’[il ne le] devrait. Je pense qu’on a un bon bilan, somme toute.
Q.L. : Avec le recul, y a-t-il quelque chose que tu aurais fait différemment durant ton mandat ?
N. L. : La mobilisation politique a été un peu plus difficile cette année. Il y a eu une incompréhension, parfois, entre le bureau exécutif et certaines associations. [Les] plus militantes voulaient qu’on fasse quelque chose relativement aux coupures, par exemple, et ça a [mené] à certains évènements qui n’ont pas eu l’ampleur que l’on souhaitait, l’encan qu’on a fait, par exemple. On est arrivé au jour J et il n’y avait pas un chat. Sinon, il y a aussi notre site web. Nous n’avons pas assez avancé à mon goût, notamment, à cause des problèmes. Ça aurait été bien de pouvoir terminer l’année avec l’infolettre et les documents de la fédération en ligne. Malheureusement, ça va devoir attendre un peu, le temps qu’on règle tous ces bogues.
Q.L. : Qu’est-ce qui t’a poussé à te présenter à la présidence de l’UEQ ?
N. L. : L’UEQ est un bon projet qui en est à sa première année. Il ne faut pas qu’il soit juste un projet sur papier. J’ai la motivation pour faire une partie de ce travail. Je pense avoir le leadership et les capacités pour le faire. J’ai apporté ce que j’avais à apporter à la FAÉCUM ; je pense que je peux apporter encore un peu plus au mouvement étudiant et l’UEQ est une bonne plateforme pour ça.