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La partie syndicale a refusé l’offre finale de l’UdeM quant au renouvellement de sa convention collective le 5 mars dernier, en raison d’inquiétudes concernant la sous-traitance, la durée de la convention collective et la possibilité d’accumuler les heures supplémentaires dans une banque de temps. (Crédit photo : Zacharie Routhier)

Enquête ouverte sur fond de conflit syndical à l’UdeM

Le Syndicat des employés d’entretien de l’UdeM (SEEUM), qui représente les 18 ouvriers spécialisés de l’Université, a déclaré par voie de communiqué que l’employeur de ces derniers aurait recours à des « personnes physiques autres que des cadres » pour accomplir leurs tâches pendant la grève, ce qui serait contraire au Code du travail.

« Vendredi dernier, un électricien a appelé à la centrale thermique pour un renseignement en lien avec un travail qu’il avait à faire, raconte le président du syndicat, Sylvain Chicoine, au Journal Métro. C’est le sous-traitant qui lui a répondu ». Il affirme que ce n’est pas le premier incident de ce genre.

L’UdeM, pour sa part, soutient qu’elle respecte le Code du travail. « Les entrepreneurs qui soutiennent l’équipe sont les mêmes qui étaient engagés pour la compléter avant le début de la grève, et ils accomplissent les mêmes tâches qu’auparavant », avance l’attachée de presse de l’Université, Julie Cordeau-Gazaille.

L’utilisation de sous-traitants par l’UdeM était d’ailleurs l’un des éléments critiqués par le SEEUM au moment de négocier sa nouvelle convention collective. La dernière rencontre remonte au 15 mars dernier.

Une enquête par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a été demandée par le SEEUM, et le rapport devrait être remis aux deux parties d’ici quelques jours.

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