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Yassen s’est rendu, du 19 au 24 octobre, à Bonn, en Allemagne, pour une semaine de négociation en vue de la Conférence internationale sur le climat (COP 21). Crédit Photo: Guillaume Villeneuve.

Engagement récompensé

Quartier Libre (Q.L.) : Pourquoi avez-vous choisi de vous engager dans les domaines de la santé mondiale, de l’environnement et du changement climatique ?

Yassen Tcholakov (Y.T.) : Je me suis engagé avec l’espoir de contribuer positivement au monde. Dès que j’ai commencé à étudier la médecine, je me suis impliqué à l’international. Ce qui m’a motivé, c’est que par les réseaux internationaux, on peut essayer d’aborder les différents problèmes relatifs à la santé mondiale d’une manière globale et complète. Même s’il n’est pas encore possible pour moi d’aborder des problèmes de santé spécifiques à certains endroits sur le globe, j’entends être capable de poursuivre ma carrière sur cet aspect-là.

Q.L. : Le changement climatique est un des plus grands enjeux du siècle, comment y avez-vous contribué ?

Y.T. : J’ai présidé et représenté à l’international l’une des plus grandes organisations étudiantes, l’IFMSA-Québec [NDLR: Fédération internationale des associations d’étudiants en médecine], devant les instances qui traitent des changements climatiques. Dans ce contexte, l’IFMSA a présenté les impacts dévastateurs des changements climatiques, qui frappent principalement les pays les moins développés, afin de permettre aux autres pays d’adopter des mesures plus ambitieuses et plus efficaces. Une session se tient actuellement en Allemagne, où je me trouve, pour des négociations dans le cadre de la Convention-Cadre des Nations Unies [NDLR : COP21]. J’ai également siégé au Conseil de supervision de la Fédération qui veille à la bonne gestion de l’organisation IFMSA.

Q.L. : Vous avez aussi réalisé plusieurs projets au long de votre parcours, pouvez-vous nous en dire plus ?

Y.T. : Dans mon parcours académique, les différents projets que j’ai réalisés dès le début de mes études sont liés entre eux et forment un ensemble. J’ai travaillé sur un projet transnational d’éducation sur la santé sexuelle, qui propose des ateliers de sensibilisation offerts par des étudiants dans le domaine de la santé. J’ai également travaillé sur un projet visant à accroître la dimension éthique des voyages internationaux, en préparant les étudiants aux sujets médicaux, aux enjeux de développement ou d’inégalités qui vont teinter leur expérience. Toutefois, c’est notamment mon investissement en santé mondiale que Forces AVENIR a voulu gratifier.

Q.L. : Vous commencez une formation en santé publique à McGill, que souhaitez-vous apprendre avec cette spécialisation ?

Y.T. : C’est une spécialité de la médecine qui traite de la santé des populations. Au terme de cette formation, je pourrai approcher les problèmes de santé relatifs à un groupe d’individus pour régler différents problèmes sanitaires causés par des facteurs environnementaux, que l’on appelle les déterminants sociaux de la santé.

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