Actualites

En quête de prix raisonnables

Le désaccord sur le prix à payer pour l’ensemble des publications avait forcé l’UdeM à ne pas renouveler la majorité des publications de l’éditeur au printemps dernier. Pour retrouver le plus grand nombre de publications possibles, les négociations ont repris en septembre et la vice-présidente des ventes Amérique du Nord de Springer Nature viendra à Montréal en janvier prochain pour discuter de ce dossier.

Les attentes sont toutefois modérées. « On est en négociation active, mais on n’a pas encore eu de signes qu’ils veulent accepter nos demandes », exprime la directrice des collections du service des bibliothèques de l’UdeM, Stéphanie Gagnon.

Pour sa part, la FAÉCUM continue d’appuyer le service des bibliothèques. Elle enverra une lettre à Springer Nature le 16 janvier prochain, pour laquelle elle tente actuellement d’obtenir le plus de signatures possible. « C’est une forme de mobilisation qui a déjà fonctionné dans le passé, explique la secrétaire générale de la fédération Andréanne St-Gelais. On veut démontrer qu’il y a une grogne dans le milieu de la recherche et créer une pression sur l’éditeur. »

Cette lettre se joint à celles qui ont déjà été envoyées par des étudiants et des professeurs. « On est très heureux des pressions de la FAÉCUM et des professeurs, renchérit Mme Gagnon. Si les créateurs de contenus menacent d’aller chez le concurrent, c’est un excellent levier de négociation. »

Grâce à une analyse de l’utilisation des différents titres, le service des bibliothèques avait conclu que les contenus essentiels représentaient 11 % de la totalité des publications de Springer Nature. De cette façon, le service voulait négocier un prix par rapport aux titres essentiels, et non à l’ensemble du catalogue. Cette analyse du dossier de l’UdeM est présentement reprise par 25 universités canadiennes.

Partager cet article