En Ontario, les étudiants veulent un accès équitable à l’éducation

La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants de l’Ontario (FCÉÉ) demande au gouvernement provincial d’arrêter de fermer les yeux sur les difficultés que rencontrent les étudiants. Des difficultés aggravées par la pandémie, qui, associées à l’endettement, pourraient coûter entre 25 000 $ et 44 000 $ aux étudiants collégiaux et universitaires sur les cinq prochaines années.

« Les étudiantes et étudiants ont contribué à l’effort collectif, mais ils attendent toujours, un an plus tard, l’aide dont ils ont grandement besoin », affirme la FCÉÉ.

D’après elle, les frais de scolarité pour les étudiants de premier cycle universitaire en Ontario seraient plus élevés de 58 % par rapport à la moyenne du Canada. La Fédération déplore également que les conditions d’admissibilité au Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario (RAFÉO) représentent un obstacle financier pour bon nombre d’entre eux, notamment les étudiants internationaux, ceux des cycles supérieurs, les adultes ou encore les étudiants à temps partiel. « En 2019, année où le budget du RAFÉO a été amputé de 670 millions de dollars, plus de 34 000 étudiantes et étudiants ont perdu leur admissibilité à l’aide financière en raison de ces coupures », explique la FCÉÉ.

Le niveau d’endettement des étudiants aurait également augmenté en raison de la pandémie, l’aide financière perçue n’étant pas assez élevée en comparaison avec l’augmentation du coût de l’éducation.

« Les étudiantes et étudiants ont besoin d’un partenaire solide au sein du gouvernement provincial, qui sera à l’écoute de leurs réalités vécues et avec qui ils pourront travailler, a déclaré la représentante ontarienne de l’Exécutif national, Kayla Weiler. Le moment est venu pour le gouvernement de l’Ontario de démontrer l’importance qu’il accorde à l’éducation et de démontrer qu’il est prêt à soutenir les étudiantes et étudiants dès maintenant et à mesure que nous continuons de lutter contre la pandémie. »

D’après la FCÉÉ, l’apport des étudiants sera essentiel pour garantir la prospérité de l’Ontario post-pandémie.