Société

En France, les étudiant·e·s manifestent pour leur retraite

Comme leurs compatriotes, de nombreux·ses étudiant·e·s français·es dénoncent la hausse de l’âge de départ à la retraite. La réforme enflamme l’opinion publique et continue de semer le chaos à l’Assemblée nationale, où les partis de gauche et de l’extrême droite veulent faire reculer le gouvernement Macron.

Bien que les étudiant·e·s se mêlent déjà aux diverses « journées d’action » organisées par les syndicats et les partis d’opposition, ils ont tenu leur propre journée de mobilisation le 9 mars dernier. Si certain·e·s manifestent par solidarité, d’autres s’inquiètent pour leur propre retraite, et ce, avant même d’avoir quitté les bancs d’école.

La tradition des campus bloqués

Les étudiant·e·s ont bloqué, entre autres, les universités de Paris Nanterre, de Lumière Lyon 2 et de Strasbourg. Partout en France, les lycéen·ne·s ont également organisé des piquets de grève devant leurs établissements scolaires en signe de solidarité avec les syndicats et leurs camarades universitaires.

Les étudiant·e·s français·es sont reconnu·e·s pour leurs mobilisations historiques telles que celles de mai 1968, qui avaient, entre autres, poussé le général De Gaulle à démissionner de son poste de président. Les campus universitaires sont traditionnellement occupés lors de ces grandes manifestations, en guise de moyen de pression.

Appel au blocus

Le fondateur du parti de gauche radicale La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, également ancien candidat à la présidence du pays, a exhorté les universitaires et les lycéen·ne·s à « bloquer tout ce qu’ils [pouvaient] à partir du 7 mars ». Le jeune député du parti Louis Boyard a, pour sa part, lancé le « Blocus challenge », pour inviter les grévistes universitaires à partager des photos de leurs campus bloqués.

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