Culture

La cofondatrice de ZH Mellissa Larivière en compagnie de deux des porte-paroles du festival, les comédiens Didier Lucien et Mylène Mackay. (Photo: Jules Bédard)

Effervescence ZH

Ce sont 250 artistes qui fouleront les planches pour présenter 45 créations. Comédiens, auteurs, danseurs et chanteurs seront à l’honneur lors de performances qui, pour certaines, revêtent la magie d’une représentation unique, sans lendemain. « On favorise les premières fois », soutient la cofondatrice du festival, Mellissa Larivière. Elle souligne que ces « premières fois » peuvent être celles d’artistes de la relève ou d’artistes plus établis qui souhaitent expérimenter.

Mellissa ne craint pas d’exposer les festivaliers à la spontanéité des artistes, moins propice aux grandes scènes de la métropole. Joanie Poirier, du collectif Grande Surface, se réjouit de cette latitude. « Notre esthétique n’a pas besoin d’un grand budget, on travaille l’accident, illustre-t-elle au sujet la pièce Entre deux chiens tête en bas, présentée le 18 juillet. On laisse volontairement des trous pour se surprendre sur scène. »

Ainsi, Zone Homa disparaît, mais ZH conserve son essence. « HoMa ne rimait pas avec embourgeoisement, il y a neuf ans », mentionne Mellissa. De plus, le festival se déroule non seulement hors du quartier Hochelaga-Maisonneuve et de la Maison de la Culture Maisonneuve où ont eu lieu les huit éditions précédentes, mais aussi au théâtre Denise-Pelletier et à l’Espace Libre, situé dans le Centre-Sud. Espace Libre devient un nouveau partenaire de ZH.

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