En anglais comme en français, les ateliers proposés toute la journée cherchaient à mobiliser la population montréalaise sur des enjeux qui la touchent tous les jours, allant des changements climatiques aux énergies fossiles. « On a notamment abordé les risques posés par les oléoducs pour l’eau potable », raconte le membre de JCM Vincent Duhamel, citant à titre d’exemple une conférence du spécialiste du traitement des eaux Guy Coderre.
L’organisme basé à l’Université Concordia visait également à rapprocher les participants vers un but commun. « On veut pousser les gens qui sont déjà militants à coopérer avec les organismes communautaires sur place », affirme Vincent Duhamel, citant en exemple des groupes comme Divest Concordia, Coalition Climat MTL, Coalition Vigilance Oléoducs et Solidarité Lac Barrière.
Sans en être l’instigateur, JCM a invité les participants à joindre la Marche pour la science sur l’heure du dîner. Le rassemblement avait pour but de rappeler le rôle important de la science et de dénoncer la précarité de son statut dans les politiques publiques ainsi que dans le débat actuel autour des énergies fossiles.
JCM affirme voir les changements climatiques à travers les lunettes de la justice sociale et cherche une plus grande mobilisation citoyenne. « Je ne sens pas une grande mobilisation étudiante ou citoyenne contre les énergies fossiles, décrit Vincent Duhamel. Il y a des gens motivés qui se battent avec acharnement contre le statu quo, mais je trouve qu’il y a une énorme apathie dans la population en général, comme au gouvernement. »
Beaucoup de travail reste à faire, selon JCM, qui doit d’ailleurs trouver de nouvelles sources de financement après que l’Université Concordia et Sustainable Concordia ont coupé ses vivres pour l’année 2017-2018.