Édito: Un été cochon

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Par Tiffany Hamelin
mardi 23 avril 2013
Édito: Un été cochon

Les attentats de Boston ont certainement jeté un énorme froid sur le monde, mais il faut pouvoir faire des projets et avancer dans la sérénité. La session s’achève, il est temps de nous préparer pour la saison la plus attendue de l’année : l’été.

À défaut de ne pas avoir de Rubik’s Cube sous la main pour vous occuper, nous vous proposons un guide des festivals de région qui en séduira plus d’un (pages 20 et 21). Vous pourrez courir après un cochon, côtoyer de vrais bûcheurs ou encore rencontrer un orignal nommé Pistoc. Tout ça, à quelques heures de Montréal.

Si je devais choisir, j’irais à Temiscouata-sur-le-lac pour voir comment on peut fabriquer un bateau en carton étanche et traverser un lac. J’irais également au festival des hommes forts à Warwick, pour essayer de soulever un bateau de 328 livres. Il parait que c’est lourd.

Il est évident que personne ne peut se permettre de profiter de l’été sans être un minimum productif. Quand viendra le temps de se trouver un emploi il faudra surtout qu’il soit payant. C’est ce que la majorité des étudiants recherchent (page 14).

Quitte à sacrifier une partie de mon été, autant que ce soit pour une bonne raison. L’argent en est une excellente ! Par contre, je ne sais pas si j’irais jusqu’à travailler dans un
abattoir de porcs.

Tout le monde a déjà rêvé de pouvoir profiter de la nature à la manière de Christopher McCandless, le célèbre aventurier américain, dont le parcours a été honoré dans le fameux film de Sean Penn Into the Wild. 

La plus belle façon de passer son été reste encore d’allier le travail à l’agréable. Les wwoofers l’ont bien compris (page 12). En plus de travailler au grand air et profiter de l’agriculture biologique de leur ferme d’accueil, ils vivent des aventures formidables dans des coins du monde qui en mettent plein les yeux.

Mais attention, le wwoofing n’est pas pour tout le monde, avant de partir il faudra être prêt à repousser ses limites, à sortir des sentiers battus et à être en parfaite communion avec son environnement d’accueil. Autrement dit, si vous n’êtes pas un vrai Indiana Jones, vous risquerez tout comme moi, d’avoir un peu de mal à vous y faire.

Peu importe ce que vous choisirez de faire cet été, l’important est de pouvoir passer des bons moments avec les personnes qui vous sont chères, de vous laisser aller et de ne rien regretter.

* * *

Je vous avais promis un édito la dernière fois, finalement
ça ressemble plus à une chronique. Nous avons adoré
vous informer durant cette session d’hiver. À très bientôt