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Écriture inclusive : qu’en est-il à l’UdeM?

Le 30 janvier dernier, un article de Radio-Canada révélait qu’un auxiliaire d’enseignement de l’UQAM avait demandé à des étudiantes de cesser l’utilisation de l’écriture inclusive dans leurs copies d’examen. «Ce type d’écriture n’est pas acceptable. À proscrire», pouvait-on lire dans la correction apportée par l’auxiliaire. La directrice des communications de l’Université, Caroline Tessier, a expliqué que l’UQAM ne disposait pas de politique sur l’écriture inclusive, et que chaque enseignant·e avait le choix de l’accepter ou non dans ses modalités d’évaluation.

L’Université de Montréal, de son côté, possède un guide de l’écriture inclusive destiné à l’ensemble de sa communauté depuis 2019. L’Université offre en complément une formation en ligne sur cette thématique. La porte-parole de l’UdeM, Geneviève O’Meara, affirme que cette dernière a été «suivie par plusieurs milliers de personnes à ce jour et par un nombre croissant d’organismes».

Si le guide produit par l’UdeM permet de s’initier aux bonnes pratiques relatives à l’écriture inclusive, il n’indique pas dans quel cadre celle-ci doit être utilisée sur le campus. «À noter qu’il ne s’agit pas de rendre obligatoire l’écriture inclusive, mais bien d’en encourager l’adoption le plus largement possible sur nos campus», déclare Mme O’Meara. La porte-parole que l’Université ajoute que, selon l’établissement, «le temps est venu pour l’administration universitaire de faire siens les principes de cette écriture, dont la pratique est recommandée par l’Office québécois de la langue française dans les grandes organisations publiques comme la nôtre».

 Interrogée sur la réaction de l’UdeM dans le cadre d’une possible situation similaire à celle de l’UQAM, Mme O’Meara répond qu’elle n’est pas en mesure de commenter une situation hypothétique, mais que «[l’Université a] recommandé aux gestionnaires l’adoption des principes de l’écriture inclusive énoncés dans [le] guide.»

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