Le secrétaire général (SG) de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM) occupe le poste le plus haut de la Fédération. En plus de chapeauter les autres officiers du bureau exécutif (BE), il est le porte-parole officiel de la FAÉCUM et se doit d’accomplir les orientations que lui imposent les associations étudiantes lors du congrès annuel de la Fédération.
Vincent Fournier-Gosselin (SG ENTRANT)
en lien avec D’un SG à l’autre (Tiago Silva)
Quartier Libre: Quels seront les axes principaux de ton mandat ?
Vincent Fournier-Gosselin : Je me suis donné trois priorités : une meilleure halte-garderie, le changement de processus de nomination du recteur et le droit de grève des associations étudiantes.
QL : Lequel de ces enjeux voudras-tu absolument régler avant la fin de ton mandat ?
V. F.-G. : Je dirais le droit de grève des étudiants. C’est celui qui vient me chercher le plus et sur lequel j’ai envie de travailler. Je crois que cela peut avoir un impact concret sur le mouvement étudiant.
QL : Comment comptes-tu faire évoluer ce dossier ?
V. F.-G. : Je n’ai pas de solution prédéterminée. Plusieurs options s’offrent à nous et il faut choisir quelle voie on veut prendre en consultant les associations. On peut s’orienter vers l’activisme judiciaire, la représentation politique afin que le gouvernement légifère sur cette question, ou même garder le statu quo, qui reste une option pour les étudiants.
QL : Pour le changement de processus de nomination du recteur, comment comptes tu mener à bien ce mandat ?
V. F.-G. : J’ai déjà fait une partie de travail en m’assoyant avec Pierre Duchesne pour lui exposer notre position à ce sujet. Mon travail accompli en tant que Coordonnateur aux affaires externes va pouvoir m’aider à pousser ce dossier. Il faudra aussi utiliser cette ouverture pour faire d’autres avancées concernant la charte de l’Université.
QL : Durant les congrès, le sujet de la transparence de la Fédération crée souvent des tensions. Que comptes-tu faire pour les apaiser ?
V. F.-G. : Je considère que la FAÉCUM est très transparente pour ses membres et à mon avis, elle ne doit l’être pour personne d’autre. Je ne pense pas qu’il y ait une crise en matière de transparence. Je crois que ce dossier a été réglé il y a deux ans avec les modifications à la politique d’accès à l’information.
QL : Le budget aggloméré avait été publié dans nos pages l’an dernier. Crois-tu que cela devrait être fait durant ton mandat à titre de SG?
V. F.-G. : C’est une demande qui avait émané du Conseil central. Si elle revient cette année, je n’ai aucun problème avec ça. La FAÉCUM doit aussi utiliser cet outil pour informer ses membres.
QL : Crois-tu qu’il y a un problème de transparence à l’UdeM?
V. F.-G. : Oui, je crois qu’il faut travailler à une meilleure reddition de comptes. J’ai essayé d’y travailler en tant qu’externe et le prochain devra également le faire.
QL : Une des orientations que le congrès t’a données est de faciliter l’intégration des personnes de toute orientation et identité sexuelle. Comment songes-tu y arriver ?
V. F.-G. : Je pense qu’il va d’abord falloir définir quels sont les problèmes avec différents acteurs, comme le Bureau d’intervention en matière de harcèlement, le groupe d’action trans et le groupe d’intérêt LGBTQ l’Alternative. Une fois au courant de problèmes précis comme des situations d’homophobie ou la question du nom usuel des personnes trans, nous pourrons faire des campagnes de sensibilisation contre l’homophobie et la transphobie.
QL : Comment vas-tu arriver à t’adapter à tes tâches plus internes, toi qui es habitué à travailler avec des acteurs externes à l’UdeM?
V. F.-G. : Je ne pense pas que la façon de faire le travail soit différente. Les acteurs le sont et ce sera un beau défi. Les autres officiers auront aussi une part à jouer là-dedans puisqu’ils sont en contact plus direct avec des interlocuteurs très précis.