Du Canadien aux Carabins

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Par Tiffany Hamelin
mardi 30 octobre 2012
Du Canadien aux Carabins
Michel Lacroix est habitué a des arénas plus grands. (Crédit Photo : Pascal Dumont)
Michel Lacroix est habitué a des arénas plus grands. (Crédit Photo : Pascal Dumont)

La voix du Canadien de Montréal au Centre Bell, Michel Lacroix, a accepté d’être la voix des Carabins pour une soirée. Passionné de hockey féminin, l’annonceur des Canadiens s’est dit honoré d’ouvrir la saison des Carabins sur la patinoire du CEPSUM. Rencontre d’après-match.

Quartier Libre : Comment avezvous été contacté par les Carabins ?

Michel Lacroix : J’ai animé les deux derniers Galas Méritas du programme sport excellence. Je connais bien la directrice générale du programme de hockey féminin, Danièle Sauvageau. Je lui ai promis que si les Canadiens ne jouaient pas le soir de l’ouverture de la saison des Carabins, alors je participerais à l’évènement. J’ai tenu ma promesse et me voilà. Dans mon métier, on reçoit beaucoup. Il est donc normal aussi dedonner. Je trouve que le travail effectué dans les universités est remarquable, il faut donc continuer à le soutenir.

Q. L. : Que pensez-vous de la nouvelle équipe 2012-2013 des Carabins ?

M. L. : Elles ont une très belle équipe. Il y a des joueuses françaises comme Marion Allemoz. Cela m’a fait sourire. Ça veut dire que le programme de l’UdeM est très intéressant et arrive à convaincre des joueuses du monde entier. L’UdeM est un exemple pour la Francophonie, et peut-être que bientôt il y aura des joueuses suisses, par exemple !

Q. L. : Est-ce que vous suivez le hockey universitaire ? 

M. L. : Autant que mon emploi du temps me le permet. Quand la saison de LNH bat son plein, il est difficile pour moi de suivre tous les matchs. Mais ce qui est sûr, c’est que je regarde toujours les résultats le lendemain dans les journaux.

Q. L. : Que pensez-vous du hockey féminin?

M. L.: J’étais à Nagano quand le hockey féminin a fait ses premières armes aux Jeux olympiques d’hiver de 1998. Plus tard, j’ai été annonceur de la finale de hockey féminin lors des JO de Salt Lake City en 2002 et ce que je peux dire, c’est que cela a énormément évolué. Les filles sont devenues très techniques et beaucoup plus rapides. C’est une très grande amélioration. Les matchs sont d’une grande qualité.

Q. L. : Avez-vous peur que le lock-out se poursuive ?

M. L. : Je ne veux pas me placer d’un bord ou de l’autre. Les joueurs et les dirigeants sont dans des négociations vraiment complexes en ce moment. Je me place du côté des amateurs qui ne peuvent pas vivre leur passion. C’est pour eux que c’est le plus dur, il faut vite régler les différends pour que le jeu puisse reprendre.

Q. L. : Votre collaboration avec les Carabins se poursuivra-t-elle?

M. L.: Bien sûr que oui. Je m’entends très bien avec le coordonnateur des communications et du marketing des Carabins, Benoît Mongeon. Je devrais continuer d’annoncer les Galas Méritas si je suis disponible aux dates prévues.