Opinions

Droit de réplique

Special FinancementDans la publication de Quartier Libre du 15 octobre 2014, notre image fut utilisée sur la une du journal pour véhiculer son éditorial et non la position véhiculée lors de la manifestation du 9 octobre dernier. Les modifications apportées par le journal furent de judicieusement positionner le titre directement sur les affiches que nous portions pour transmettre nos positions bloquant ainsi le message véhiculé. Nous voudrions profiter de ce droit de réponse pour réitérer les positions de la FAÉCUM votées lors de son 508e conseil central et qui étaient présentées au rectorat ainsi qu’aux doyens lors de la manifestation sous forme de haie d’honneur. Celles-ci étaient de protéger les enveloppes budgétaires affiliées aux auxiliaires d’enseignement afin de maintenir la qualité de l’enseignement et aux bourses de soutien étudiant pour maintenir l’accessibilité des études postsecondaires. En aucun cas notre discours ne parlait des différentes campagnes de financement de l’UdeM ou même de diminution du corps professoral dans son ensemble. L’accent de la manifestation portait exclusivement sur les auxiliaires d’enseignement et les bourses de soutien comme voté en conseil central. Par ailleurs, les postes occupés par les professeurs sont protégés par leur convention collective de sorte que leur nombre ne peut être réduit. À l’avenir, il serait judicieux d’éviter l’utilisation de termes aussi larges que « profs » pour ne pas dénaturer l’argumentaire des manifestants visant un regroupement spécifique du corps d’enseignement de l’UdeM. Malgré tout, nous espérons que le Quartier Libre continuera la couverture des différents moyens de pression utilisés par les étudiants de l’UdeM dans leur lutte contre les coupures imposées par le gouvernement provincial à notre chère université.

Martin Dufresne et Thierry Havard

Étudiants en Chimie

La réponse

Lors de la confection de sa une, l’équipe de Quartier Libre a souhaité mettre un titre qui représenterait dans leur ensemble tous les articles de son numéro spécial sur le financement. En tant que journal, nous sommes libres du choix de nos titres et de leur positionnement. Ainsi, nous avons placé notre titre à l’endroit qui nous semblait le plus esthétique sur la photo, soit par-dessus les pancartes portées par les étudiants. Nous avons également inscrit une note sur le côté de la photo, expliquant que le texte avait été modifié. Nous ne souhaitions en aucun cas faire porter des propos autres que les leurs aux étudiants présents sur la photographie.

La rédaction

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