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Le film "He Named Me Malala", produit en 2015, traite de l'histoire de la lauréate du prix Nobel de la paix en 2014, Malala Yousafzai, qui a été victime d'une attaque talibane pour avoir défendu l'accès aux filles à l'éducation. (Crédit: Flickr

Discuter des violences fondées sur le sexe

La branche de l’UdeM de l’organisme Women In International Security (WIIS) propose un visionnement du documentaire He Named Me Malala, traitant de la vie de la lauréate du prix Nobel de la paix en 2014, Malala Yousafzai. Une table ronde avec la doctorante en science politique de l’UdeM Gabrielle Bardall, la membre du comité de direction du Conseil canadien pour les réfugiés Rita Acosta et la directrice du Bureau d’intervention en matière de harcèlement de l’UdeM, Pascale Poudrette, sera organisée aujourd’hui à la suite de la projection.

Gabrielle Bardall, dont les recherches traitent du genre en politique, souligne l’importance de ce genre de discussions, même au Canada. « Beaucoup de violences à l’encontre des femmes sont des attaques sur la personne morale, souligne-t-elle. On parle de menaces, d’intimidation, et de harcèlement souvent faits par la voie des technologies de communication. » Pour illustrer ce propos, Gabrielle utilise les exemples des femmes dans les sphères publiques, qui reçoivent diverses menaces de viol et de mort par l’entremise de Twitter ou de Facebook.

Dans le cadre de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, la Bourse du 6-Décembre, lancée en 2005 en mémoire à la tragédie de Polytechnique, sera remise à un projet de recherche étudiante de l’UdeM visant à enrayer ces formes de violences. Cette somme de 5 000 $ sera accordée dans le cadre d’une cérémonie suivant la table ronde du WIIS – UdeM.

Ces 16 jours d’activisme ont débuté le 25 novembre, lors de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se déroulent jusqu’au 10 décembre, la Journée internationale des droits de la personne.

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