Les différents porte-paroles présents se sont engagés à consulter leurs membres en assemblée générale avant de prendre position. « Le constat principal que nous avons eu lors de notre dernière assemblée générale est qu’il y a des associations étudiantes qui ont des positions politiques différentes des autres, explique l’étudiant à la maîtrise en anthropologie et secrétaire aux affaires externes à l’AÉCSAUM, Émile Duchesne. Elles sont peut-être minoritaires au sein de la FAÉCUM, mais leur nombre est non négligeable.»
Outre l’AÉCSAUM, plusieurs autres représentants d’associations étudiantes affiliées à l’ASSÉ étaient présents lors de la réunion, dont ceux de l’Association des étudiants et étudiantes des cycles supérieurs de l’UdeM (ACSSUM) et de l’Association étudiante de science politique et philosophie de l’
Les discussions concernant un éventuel regroupement étudiant ont surtout porté sur la place que prendraient des valeurs progressistes, telles que l’éducation libre d’impératifs de marché, la démocratie directe, le féminisme et la défense de l’environnement. Émile Duchesne soutient que ces enjeux ne prennent pas suffisamment de place au sein des instances étudiantes actuelles.
« Nous souhaitons tenir un congrès de fondation à l’hiver 2016 mais il faudra attendre que le débat se fasse dans les différentes associations étudiantes », précise-t-il. Les questions concernant la structure administrative, le niveau des cotisations et la rémunération d’éventuels représentants ont été repoussées à une rencontre ultérieure, pour permettre la consultation des membres des différentes associations.