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Direction Oxford

« La bourse Rhodes est une belle et grande reconnaissance, mais elle est aussi, pour moi, une responsabilité », admet Clarisse. L’étudiante, diplômée d’un baccalauréat en relations internationales et droit international à l’UQAM, concentration études féministes, souhaite poursuivre ses études sur les questions des violences faites aux femmes.

« J’aimerais faire un MPhil en Development Studies, soit une maîtrise de deux ans incluant un terrain, afin d’étudier la situation des femmes victimes de violences sexuelles dans le cadre de mouvements migratoires forcés », dévoile l’étudiante, qui a reçu en 2018 la médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse. Elle ajoute vouloir profiter de cette occasion pour mettre en lumière les violences, notamment sexuelles, dont sont victimes les femmes dans de telles situations.

Des projets à long terme

L’étudiante explique vouloir revenir au Québec après avoir réalisé sa maîtrise à Oxford, pour compléter son baccalauréat en droit et devenir avocate. « Dans tous les cas, j’espère pouvoir travailler avec les gens, m’épanouir professionnellement et être utile! », précise l’étudiante.

Un long processus de sélection

La demande de bourse commence dès le mois de septembre et requiert une demi-douzaine de lettres d’appui ainsi que plusieurs entrevues avec le comité de sélection. Le résultat final est rendu à la fin du mois de novembre. « Le fait de dresser ainsi le portrait de mon parcours m’a permis, d’une certaine manière, de voir émerger le fil conducteur entre mes différentes implications, détaille-t-elle. Et de mieux exprimer les raisons intrinsèques pour lesquelles je voulais obtenir cette bourse. »

Chaque année, onze bourses Rhodes sont offertes partout au Canada : deux au Québec, deux en Ontario, une en Colombie-Britannique, une à Terre-Neuve, deux dans les Maritimes ainsi que trois dans les provinces des Prairies. L’autre boursière du Québec en 2019 est Arisha Khan, étudiante à l’Université McGill.

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