« La mobilité du future va être partagée, électrique, autonome et collective, lance d’entrée de jeu la professeure à l’École Polytechnique Catherine Morency. Et je pense, avant 2050.» Pour le président du Comité de Transition du Réseau de transport métropolitain, Paul Côté, l’enjeu principal pour que s’épanouisse le transport durable est de développer un concept de concertation entre les différentes parties qui travaillent dans le transport collectif telles que Communauto, Téo taxi, les autobus, les trains. Ces acteurs et l’ensemble du réseau de service ont, selon lui, trop peu travaillé de manière coordonnée ou intégrée les dernières années.
Pour le partenaire et chef de produit à Taxelco, Patrick Gagné, une amélioration de l’expérience des transports en commun passe plutôt par une augmentation de l’offre de service. Actuellement, le sentiment d’autonomie est le principal facteur poussant les citoyens à préférer l’automobile à ses yeux. « Les réponses sont connues, tout le monde sait ce qu’il faut faire, mais ce ne sont pas des solutions qui sont faciles ni qui seront populaires », croit la professeure à la Polytechnique Catherine Morency.
Finalement, selon les panelistes, le développement d’un transport durable plus efficace devra d’abord passer par une véritable volonté du gouvernement d’agir en ce sens. Ce sont tant les paliers municipaux, provinciaux que fédéraux qui devront investir pour qu’une initiative réelle de transport durable s’installe sur le long terme.
