Deuxième édition du prix de la valorisation des langues autochtones

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Par Anaïs Amoros
mercredi 19 mai 2021
Deuxième édition du prix de la valorisation des langues autochtones
Le Comité d’employés autochtones et le Secrétariat général de l’UdeM ont décidé de reconnaître le travail d’une personne autochtone pour la préservation et la transmission des langues autochtones, en lui attribuant le Prix de la valorisation des langues autochtones. Les personnes qui souhaitent participer au concours peuvent poser leur candidature jusqu’au 4 juin prochain. Crédit photo : Des bibliothèques du 21e siècle pour Montréal cbernier
Le Comité d’employés autochtones et le Secrétariat général de l’UdeM ont décidé de reconnaître le travail d’une personne autochtone pour la préservation et la transmission des langues autochtones, en lui attribuant le Prix de la valorisation des langues autochtones. Les personnes qui souhaitent participer au concours peuvent poser leur candidature jusqu’au 4 juin prochain. Crédit photo : Des bibliothèques du 21e siècle pour Montréal cbernier
Le Comité d’employés autochtones et le Secrétariat général de l’UdeM ont décidé de reconnaître le travail d’une personne autochtone pour la préservation et la transmission des langues autochtones, en lui attribuant le Prix de la valorisation des langues autochtones. Les personnes qui souhaitent participer au concours peuvent poser leur candidature jusqu’au 4 juin prochain.

Le Prix de la valorisation des langues autochtones sera décerné le 21 juin prochain à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones. Pour la deuxième édition du concours, la première lauréate, Yvette Mollen, fera partie du comité de sélection. « On n’a pas encore eu de rencontre officielle pour décider comment le prix serait attribué », précise-t-elle.

Mme Mollen est enseignante depuis plus de 25 ans et chargée de cours à l’UdeM depuis 3 ans. Elle est titulaire d’un baccalauréat en études françaises de l’Université ainsi que d’une maîtrise en éducation. Lorsqu’elle a obtenu son prix, elle ignorait qu’elle le recevrait. « Je n’étais pas au courant, j’étais très surprise, je ne m’attendais pas du tout à recevoir un prix », avoue-t-elle.

Mme Mollen, qui enseigne la langue innue, espère que ce prix permettra aux lauréats de collaborer afin de transmettre les langues autochtones. « On souhaite que ce prix-là soit remis à toutes les nations du Québec et, si possible, à une nation par année, souligne-t-elle. On souhaite que les lauréats puissent rester en contact et discuter de la façon de transmettre nos langues maternelles. »

L’enseignante aimerait voir naître un baccalauréat en enseignement d’une langue autochtone, parmi lesquelles l’innu, pour que perdurent ces langues en voie de disparition. « Toutes les langues autochtones du Québec et du Canada sont toujours à la recherche de financement pour faire tel projet ou telle réalisation qui aident à la transmission », rapporte-t-elle.