« Ça a commencé en 2017, pour soutenir les Américains face à leur président qui a refusé de reconnaître les changements climatiques, explique l’un des organisateurs de la Marche Vincent Scully. Cette année c’est aussi pour ça, car la situation ne s’est pas améliorée, mais notre but principal va être de montrer que la science est accessible à tous. » Vincent ajoute que le but est de démocratiser la science et de faire en sorte que les enfants comme les personnes âgées s’intéressent à ces questions.
« S’il n’y a pas de science, il n’y a pas de démocratie, c’est aussi simple que ça », résume l’organisateur qui espère voir de nombreuses personnes se joindre à eux pour cette Marche. « L’année passée, il y avait beaucoup d’étudiants, mais aussi beaucoup de scientifiques et de professeurs d’université », précise Vincent. Il estime que la foule devrait être assez similaire cette année.
« Il faut que les jeunes parlent, qu’ils donnent leur opinion, clame-t-il. Quand nos dirigeants ne seront plus là, ce sont eux qui devront prendre les décisions. » Pour lui, les récentes protestations aux États-Unis contre les armes à feu, survenues à la suite d’une fusillade dans une école à Parkland en Floride, pourraient amener certains étudiants à prendre conscience de l’importance qu’ils peuvent avoir pour faire changer les choses.
