C’est à la suite de deux mises en garde et d’une motion de blâme que le CE de l’AÉÉSÉUM a pris cette décision. Dans un communiqué, l’association affirme que la destitution s’est faite en suivant la procédure de sa charte. L’AÉÉSÉUM reprochait au président destitué, lors de sa première mise en garde, d’être responsable d’une mauvaise ambiance à l’interne. Des plaintes concernant un manque de respect envers des membres du CE lors du congrès de la FAÉCUM ont mené à la deuxième mise en garde.
Les représentants de l’association reprochent également à leur président sortant d’avoir effectué secrètement des modifications aux règlements généraux adoptés par le CE. Il aurait déposé une nouvelle version du document dans la nuit précédent une assemblée générale (AG), ce qui aurait causé le vote à l’unanimité d’une motion de blâme.
Félix Boulard-Chaîné se défend toutefois que ces avertissements aient servi à justifier sa destitution rappelant que le nouveau président de l’AÉÉSÉUM, Guillaume Lorec, était son rival lors de la course à la présidence. S’il écarte pour le moment le recours à une AG extraordinaire, Félix considère néanmoins les options qui s’offrent à lui. La charte de l’AÉÉSUM n’indique cependant aucun autre recours spécifique concernant cette situation.
La direction de l’AÉÉSÉUM n’a pas souhaité partager avec Quartier Libre les détails des délibérations concernant la destitution du président sortant. Les prochaines élections, selon leur charte, sont prévues pour la deuxième semaine d’octobre.