Le lundi 4 décembre dernier, des associations ont décidé d’occuper un amphithéâtre de l’UGA pour y faire entrer des migrants. La température dans la région commence à atteindre des valeurs négatives, une situation qui a motivé l’action de ces derniers.
Par cet acte, des associations (comme l’Assemblée des mal logés) et syndicats (Confédération générale du travail) présents souhaitaient faire réagir les autorités locales sur la situation de ces personnes. « On ne veut pas faire dormir les gens ad vitam æternam ici, mais on veut mettre la pression sur la préfecture, qui est compétente, afin que soit trouvé un hébergement pérenne », a expliqué un militant de l’association Droit au logement Isère.
À Lyon, c’est depuis le 16 novembre dernier qu’un amphithéâtre de l’université est occupé par une cinquantaine de migrants. Des étudiants occupent le lieu pour permettre à ces personnes d’avoir un toit pendant quelques semaines. Cette situation a été dénoncé par la présidente de l’université, qui exhorte l’État français à trouver une solution dans les plus brefs délais.