Volume 25

L'ASSÉ a été particulièrement présente lors de la grève étudiante de 2012. (Photo: Vimeo.com

Des membres de l’ASSÉ sur la sellette

Pour l’Association étudiante de littérature comparée de l’UdeM (AELCUM), un désaccord quant à la suspension de deux associations étudiantes collégiales est à l’origine de son désistement des instances de l’ASSÉ. « L’histoire commence il y a un an, explique l’étudiant au doctorat en littérature comparée et mandataire de l’assemblée générale de l’AELCUM au dernier congrès, Louis-Thomas Leguerrier. L’ASSÉ avait suspendu deux associations étudiantes très militantes et très importantes historiquement au niveau collégial, soit l’Association étudiante du Cégep de Saint-Laurent [AECSL] et le Syndicat étudiant du Cégep Marie-Victorin [SECMV]. »

Cette suspension a eu lieu, au dire de Louis-Thomas, parce qu’elles avaient depuis quelques mois cessé de verser leur cotisation auprès de l’ASSÉ à la suite d’un différend concernant les finances de cette dernière. Voyant que le dossier n’avait pas progressé, l’assemblée générale de l’AELCUM a adopté une position de solidarité avec les cégeps concernés. Devant l’absence de dialogue, l’AELCUM a aussi décidé de ne plus envoyer de représentants officiels aux prochains congrès de l’ASSÉ.

« Les deux derniers congrès n’ont pas pu avoir lieu, faute de quorum, parce qu’il y avait des associations qui ne se sont pas présentées », confirme la secrétaire aux relations internes de l’ASSÉ, Fridoline Bédard. C’est pour cette raison que le comité Femmes a déposé un avis de motion visant l’expulsion des associations étudiantes délinquantes, le 21 mars dernier.

« C’était un cri de cœur du comité Femmes, dont les membres ont été épuisées par l’organisation des deux derniers congrès », précise Fridoline. Les organisatrices ont aussi été déçues de constater le manque de participation lors du congrès hivernal de l’ASSÉ au Collège de Valleyfield ainsi qu’à l’occasion du congrès Femmes de mars dernier, au Cégep de Drummondville.

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