Les nouvelles politiques sur l’identité de genre en Alberta inquiètent les membres de la communauté 2SLGBTQ+, qui redoutent que ce type de mesures puissent se répandre dans les autres provinces.
Les manifestations se sont déployées dans plusieurs écoles et universités d’Alberta à la suite des propos du chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre. Celui-ci s’est rangé du côté de la première ministre de la province, Danielle Smith, en s’opposant à l’utilisation d’inhibiteurs hormonaux visant à retarder la puberté chez les personnes mineures.
Le gouvernement Smith prévoit en effet d’interdire les inhibiteurs de puberté pour les enfants de 15 ans et moins qui n’ont pas encore entamé de traitements. Les mesures proposées visent également à exiger un consentement parental si un adolescent·e de 15 ans et moins désire changer son nom à l’école. Les étudiant·e·s âgés de 16 à 17 ans pourront quant à eux effectuer ce changement, mais leurs parents devront en être informés.
La visite de Mme Smith à Ottawa le 5 février dernier a également été accueillie par une forte opposition de la part de la communauté 2SLGBTQ+. Certain·e·s manifestant·e·s craignent que des politiques similaires se faufilent en Ontario si leurs voix ne sont pas prises en compte, selon un reportage de CTV News Ottawa.