« Notre organisation n’est pas une association étudiante au sens traditionnel de la représentation politique, mais plutôt une organisation qui vise à mettre en commun des services de proximité par le partage des expériences de chacun », explique l’étudiant en sciences humaines et organisateur, Yanic Tougas.
Le groupe souhaite aider les étudiants en proposant des cliniques sur l’impôt sur le revenu, des aides pour la budgétisation responsable ou encore des propositions de solutions de rechange pour les dettes financières. Il souhaite aussi mettre en place des mesures pour mobiliser les étudiants.
« Nous allons d’abord chercher du financement au Cégep Vanier, proposer nos services aux étudiants des cégeps, mais nous aimerions aussi élargir cela aux universités », précise Yanic. L’étudiant considère que l’amélioration des conditions de vie est une nécessité pour soutenir l’apprentissage et « le développement de citoyens actifs ».
« Nous sommes témoins de la précarité qui touche une part importante des étudiantes et étudiants dans les établissements d’enseignement de la région de Montréal, précise Yanic. Les politiques d’austérité budgétaire, l’endettement étudiant et les mauvaises conditions de travail affectent le respect des droits de ces groupes vulnérables. » L’organisation s’adresse tout d’abord aux étudiants de Cégeps, mais pourrait s’élargir aux universitaires.
La Federation of Associated Student Services Committee est officiellement lancée aujourd’hui à midi au Cégep Vanier.